Irène Félix

Nous avons tenu une réunion publique à Asnières-les Bourges vendredi soir. Claude Bartolone, notre invité, retenu au dernier moment par Ségolène Royal, était remplacé au pied levé par Marianne Louis, première fédérale de l'Essonne et conseillère régionale d'Ile de France. J'ai apprécié le discours de Marianne, replaçant bien l'élection présidentielle comme un choix de société entre une droite qui pense l'homme déterminé par ses gènes et voit la société comme une juxtaposition, forcément conflictuelle de communautés et une gauche qui a pour perspective de libérer l'homme de destins préétablis (religions, origines sociales, ...) et veut la société solidaire.
180 personnes étaient présentes ce qui montre la mobilisation des socialistes en fin de campagne. Les échanges ont permis de tordre le coup à l'hypothèse Bayrou, fondée sur un pari stupide (s'il est au deuxième tour et si et si ... ). Je suis convaincue, et tous les observateurs un peu expérimentés avec moi que les projections sur le deuxième tour faites actuellement sont nulles et non avenues : toutes les cartes seront rebattues à l'issue du premier tour. La seule voie pour la gauche est de ne pas se disperser ou s'égarer dans des votes de droite.