Irène Félix

Lors de ma ballade en Val d'Aubois mardi dernier, j'ai eu le plaisir de suivre à la trace le travail des deux chantiers d'insertion ouverts dans le secteur depuis 2004.

A Marseilles-lès-Aubigny, le bâtiment communal qui accueille l'exposition a été repeint par le chantier du Val d'Aubois créé par l'ASER. A Sancergues, la permanence du Conseil Général a été relookée par l'atelier d'insertion de BP Conseil à Baugy, par ailleurs principalement garage associatif. Lors de nos échanges avec les travailleurs sociaux, ils insistent à plusieurs reprises sur l'apport déterminant de ce garage pour réparer à un prix abordable une vieille voiture cassée et permettre à tel ou tel d'assurer une saison ici ou une mission d'intérim là. Or ce garage est aussi un atelier d'insertion qui emploie des personnes souvent longtemps privées d'emploi.

Le fil continue jusqu'au Chautay où c'est à nouveau l'atelier de l'ASER qui a défriché les bords du canal. Le Maire de la Chapelle Hugon me cite à plusieurs reprises des travaux effectués par le chantier.

Je n'avais pas ménagé ma peine, au démarrage, et la MSA qui "parraine" l'association ASER avec moi, pour sensibiliser les maires des communes du Val d'Aubois sur l'intérêt de faire travailler ces chantiers. Et c'est avec une grande satisfaction que je constate que ça semble bien fonctionner, même 4 ans après.

Une petite quinzaine d'emplois de chaque côté, dont une douzaine de salariés en insertion ; des projets de développement local qui avancent grâce à cette forme d'intervention : là dessus, on n'a pas si mal travaillé.