Irène Félix

J'assistais ce soir, avec Jean-Pierre Piétu, à l'assemblée générale de l'association des paralysés de France. En une heure, quatre dossiers m'étaient soumis, tous fort légitimes, tous soulignant crûment combien la politique budgétaire restrictive que nous avons suivi ces dernières années nous conduit de plus en plus à agir de façon contradictoire avec nos propres valeurs. Dans trois cas sur quatre, la question posée tourne autour de la reconnaissance des compétences pour les salariés intervenant auprès des personnes handicapées et de leur coût, des conditions de travail de ces salariés et donc des possibilités de remplacement.

Il est grand temps que nous sortions de cette tenaille en assumant les décisions qui nous permettront d'avoir des politiques publiques à nouveau plus ambitieuses et solidaires.