Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26 juillet 2012

Doux

Rendez-vous était fixé hier au Ministère de l'Agriculture pour un échange d'informations entre Stéphane LeFoll et Guillaume Garot, Ministre de l'Agriculture et Ministre délégué à l'Agro-alimentaire et les représentants des collectivités locales concernées par le dossier Doux. L'objectif commun pourrait être le suivant : n'engager les finances publiques, tant de l'Etat que des collectivités, qu'après vérification que le projet de reprise est un projet industriel viable, permettant de sauvegarder un maximum d' emplois et engageant la mutation de la filière, notamment pour mieux répondre au marché intérieur. Près de 40 % du poulet consommé en France est en effet aujourd hui importé.

Ce point est déterminant pour le Cher, qui traite de la volaille fraiche, principalement de la dinde. Les sites ne répondent donc pas à une strategie totalement tournée vers le poulet congelé pour l'export qui a beaucoup été la stratégie de Doux. 

Deux offres de reprise sont aujourd'hui en concurrence. L'une (Sofiprotéol) prévoit explicitement la reprise des sites du Cher (usine d'aliments de Clémont et abattoir de Blancafort). Pour l'autre (groupe Doux et banque Barclays), pour laquelle les informations restaient floues, ces sites ne seraient pas repris. Les offres de reprise ont significativement évolué au cours des dernières semaines : des efforts supplémentaires seraient encore appréciables, pour peu que les projets restent viables.

Le tribunal de Quimper doit choisir. Je forme très clairement le vœu que ce soit le projet qui garantit l'avenir des sites du Cher et de la région Centre qui soit retenu.