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18 octobre 2011

Session du Conseil Général

Le Conseil Général tenait sa session hier. Il faut retenir l'adoption du schéma départemental d'alimentation en eau potable et le pacte territorial d'insertion.

En ce qui concerne le schéma départemental d'alimentation en eau potable, l'enjeu, face à des mises aux normes et travaux d'interconnexion importants, est de savoir comment pourront être mobilisés des co-financements au bénéfice des communes et de leurs groupements. L'agence de l'eau met des conditions, en particulier la résorption des fuites dans les réseaux. Ce n'est pas illégitime mais cela peut être très contraignant. Le Conseil Général tentera de maintenir des enveloppes comparables à celles des dernières années, sans avoir l'assurance de pouvoir le faire (nos finances restent très tendues)... tout en ayant parfaitement conscience que cela reste modeste au regard des travaux à engager. Pour les gestionnaires de l'eau, les choix vont être difficiles.

Le Pacte territorial d'insertion engage différents partanaires à partager la préoccupation de l'insertion des allocataires du RSA. Il dit comment chacun, avec les compétences qui sont les siennes, va prendre en compte les difficultés spécifiques auxquelles ont à faire face les allocataires du RSA, des personnes qui ont de très faibles revenus et qui, souvent, ont tant échoué face à l'emploi que leur "ressort" est cassé. Par exemple, comment la Région Centre adapte l'organisation des formations professionnelles avec des programmes adaptés, des formations en proximité, ou des financements particuliers ; comment la CAF, qui finance pour une large part les modes d'accueil de la petite enfance, favorise des structures capables d'accueillir en urgence un enfant dont le parent doit se rendre à un entretien d'embauche ou une formation ; comment Pôle Emploi adapte son accueil pour les personnes les plus en difficulté ; comment les chambres consulaires sensibilisent leurs ressortissants (les entreprises) aux partenariats avec les associations d'insertion pour répondre à des marchés publics incluant ce que l'on appelle la "clause d'insertion", c'est à dire imposant aux entreprises de s'engager sur l'insertion professionnelle de personnes en difficultés ; ...  

Je me réjouis que les signataires soient finalement assez nombreux, incluant les Chambres Consulaires. C'est un signe de préoccupation citoyenne qui m'intéresse.

Nous ne ferons pas de miracle, mais si nous arrivions à mettre dans la vie des allocataires du RSA un peu moins de casse-tête et un peu plus d'espoir, nous aurions bien progressé !