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27 juin 2013

Trains

Quelques lignes rapides de commentaire sur les conclusion de la commission "Mobilité 21" sur les infrastructures de communication, routes, ports et trains.

La première chose à retenir est que la mission avait pour tâche de faire le tri parmi de très nombreux projets, tous évidemment utiles mais que la majorité précédente n'avait absolument pas financés. Il a donc fallu aller à l'essentiel.

Dans ce tri, les lignes TGV ont presque toutes disparu. Et on peut considérer qu'il y a bien un intérêt stratégique aprticulièrement fort au projet POCL (Paris Orléans Clermont Lyon) pour qu'elle ne soit pas totalement passée à la trappe comme beaucoup de ses consoeurs. La commission préconise même de provisionner 2 milliards d'euros (sur les 16 que coûterait la ligne) pour pouvoir, éventuellement, démarrer les travaux avant 2030. La clé de la décision serait la saturation effective de l'axe Paris-Lyon, qu'il faut donc démontrer.

Cela démontre à la fois que le projet méritait et mérite toujours qu'on le fasse vivre. Mais aussi qu'il fallait et qu'il faut toujours se battre pour la desserte classique, dont la qualité peut être améliorée à moindre frais.

C'est donc une grande satisfaction d'entendre le Premier Ministre remettre l'accent sur l'entretien et la remise à niveau des lignes exitantes, et sur la qualité des dessertes. A Bourges, retrouver une temps effectif de trajet de 1 h 50 entre Paris et Bourges, temps que l'on avait il y a dix ans et qu'on a largement perdu, la réduire un peu si possible, et surtout augmenter les fréquences serait un vrai progrès.

Enfin, cela plaide une fois encore pour que le développement de la ville se densifie autour de la gare actuelle plutôt que vers les extérieurs. C'est ce que les socialistes de Bourges ont toujours demandé.