Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26 mai 2008

TGV, liaisons routières et investissement publics

Non, Monsieur Pointereau, cela ne me fait pas rire du tout de voir que le Berry a été oublié des conclusions du Grenelle de l'environnement.
Non, je ne me résous pas à renoncer à des équipements ambitieux (TGV) pour revenir à des projets plus modestes : il faut se battre pour une liaison TGV desservant Bourges (Nantes-Lyon ou Paris-Lyon), à une échéance raisonnable ; il faut aussi se battre, pour le court terme, pour une amélioration des dessertes avec la mise en place d'un cadencement. Parler infrastructure sans parler service serait une erreur.
Oui, cela me désole que les Berruyers ne prennent conscience qu'aujourd'hui que cette soit-disant promesse n'avait rien d'une assurance et qu'il faut la mobilisation de la gauche pour que les parlementaires et élus de droite, soit disant "bien placés", se remobilisent.
Mais au-delà des échanges entre politiques, ce qui m'intéresse, c'est la position de la CCI au nom des entreprises du Cher : la CCI souligne le besoin de dessertes efficaces pour le maintien et le développement de l'économie locale. Elle souligne le besoin d'investissements publics de la part de l'Etat. Or aujourd'hui, l'Etat s'est paupérisé au point de peiner à investir et stimuler l'économie (70 % de l'investissement public est aujourd'hui le fait des collectivités locales). Je trouve particulièrement intéressant que ce soient des chefs d'entreprises qui appellent au ressaisissement de l'Etat. Consciemment ou inconsciemment, ils soulignent que l'économie, même de marché, a bigrement besoin de régulation et d'intervention publique.
Cela ne peut se faire sans création et sans redistribution de richesses. C'est ce qu'il faudra bien admettre.