02 août 2006
La misère ne prend pas de vacances
Désolée de recommencer ce blog sur cette note pessimiste. Mais voilà, la misère ne prend effectivement pas de vacances. En ce calme estival relatif, j'ai voulu prendre le temps d'aller frapper aux portes des cages d'escalier du Moulon. Une famille, sûrement pas dans une situation très enviable, a tenu à me parler d'une de leur amie, encore plus en difficulté qu'eux. Et nous voilà partis à l'extérieur de Bourges, où vit une femme dans un garage faute d'avoir obtenu un logement. Ce soir, il y pleuvait.
Je ne me sens aucune vocation à "faire du Zola". Mais c'est la triste réalité. J'active demain les dispositifs, pourtant existants, qui auraient dû agir.
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