Irène Félix

Bourges est l'une des rares villes de France a accueillir une Ecole Nationale Supérieure d'Arts et ses 200 à 250 étudiants. C'est une richesse incontestable mais trop peu exploitée.

L'un des (rares) ponts entre la ville et l'école, ce sont les ateliers ouverts : lycéens, habitants, jeunes ou vieux vont y chercher une formation de qualité en histoire de l'art, peinture, terre, ... Cela fait (ou faisait) partie de la vocation de l'école : aider à la diffusion et l'approche de l'art contemporain par le public. Ces ateliers bénéficiaient d'une subvention municipale conséquente, des droits d'inscription et d'une part de budget de l'école.

Nouvel exemple de désengagement de l'Etat : toute la charge des ateliers ouverts devrait désormais reposer sur les collectivités locales, le mécénat, les élèves. D'où un rendez-vous sollicité en urgence par les enseignants pour "sensibiliser" le Conseil Général.

Je pense depuis longtemps que l'Ecole devrait être une des locomotives de la ville, utilisée comme vecteur d'image et de notoriété, prétexte pour distiller dans la ville une sensibilisation à l'art. Peut-être l'implication départementale pourrait-elle s'inscrire dans cette perspective ?

Dossier à suivre.