17 août 2006
Le Prado ou la dégradation lente d'une cité HLM
Petite visite au Prado ce soir avec quelques militants du PS. J'avais annoncé ma venue avec une petite carte dans les boîtes aux lettres samedi. Les personnes rencontrées disent toutes la même chose - et l'appuient d'un geste : "regardez comme c'est sale". Il y a évidemment des comportements individuels insupportables ; il y a aussi un entretien qui fait largement défaut, et de longue date ; il y encore des installations inadaptées, comme ces conteneurs à poubelles d'un volume manifestement insuffisant ; à cela s'ajoute le peu d'activités pour les enfants ...
Je ne comprends pas ce que le Maire de Bourges souhaite pour cet ensemble : l'insuffisance criante d'entretien fait penser que la logique de la démolition est déjà là, pour des bâtiments qui ont à peine 20 ans ! Parmi les inconvénients de cette approche du "logement jetable", il y a aussi cela : le fait de laisser vivre des années durant des familles dans un environnement délaissé. Le coût social et probablement le coût démocratique est considérable.
J'annonce aux familles la mise en place (annoncée) d'un soutien scolaire à la rentrée à l'école, la perspective d'un city-stade sur le terrain du Prado (budgété par la Ville) et la présence d'éducateurs de rue depuis le début de l'année dans le quartier (financement du Conseil Général). Nous évoquons ensemble les façons de se faire entendre : pétition, association ? Nous essayons de suggérer que, regroupés, les locataires seraient plus forts. Ce n'est pas gagné : lors de notre rencontre, le groupe des "anciens" et le groupe des "jeunes mamans" ne se mélangeaient pas alors que leurs demandes étaient exactement les mêmes. A suivre.
Je ne comprends pas ce que le Maire de Bourges souhaite pour cet ensemble : l'insuffisance criante d'entretien fait penser que la logique de la démolition est déjà là, pour des bâtiments qui ont à peine 20 ans ! Parmi les inconvénients de cette approche du "logement jetable", il y a aussi cela : le fait de laisser vivre des années durant des familles dans un environnement délaissé. Le coût social et probablement le coût démocratique est considérable.
J'annonce aux familles la mise en place (annoncée) d'un soutien scolaire à la rentrée à l'école, la perspective d'un city-stade sur le terrain du Prado (budgété par la Ville) et la présence d'éducateurs de rue depuis le début de l'année dans le quartier (financement du Conseil Général). Nous évoquons ensemble les façons de se faire entendre : pétition, association ? Nous essayons de suggérer que, regroupés, les locataires seraient plus forts. Ce n'est pas gagné : lors de notre rencontre, le groupe des "anciens" et le groupe des "jeunes mamans" ne se mélangeaient pas alors que leurs demandes étaient exactement les mêmes. A suivre.
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