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28 février 2011

Porte à porte

Le porte à porte est un exercice que j'ai toujours apprécié. C'est une rencontre vraie entre un(e) candidat(e) ou élu(e) et la population, chez les gens eux-mêmes. Ils y abordent les questions qu'ils souhaitent, les soucis qui leur pèsent, les questions qu'ils se posent, les enthousiasmes aussi. Je ne connais pas de façon plus efficace de savoir ce qu'il y a dans l'air.

Dans l'air, il y a, chez les plus pauvres, une grande lassitude face aux difficultés de pouvoir d'achat. Il y a , dans les classes moyennes et populaires, une exaspération non feinte vis-à-vis de Sarkozy ; il y a, chez les anciens, une immense solitude à rompre ; il y a, chez les jeunes, une ignorance et une indifférence dramatiques face au fonctionnement de la démocratie en France.

Les urgences sont là : dans le maintien et même, idéalement, le développement, des dispositifs d'aide aux personnes âgées (et sûrement pas par des financements privés !) ; dans l'aide au pouvoir d'achat (nous avons mis la maîtrise des factures d'énergie dans nos priorités) ; dans le retissage du lien social tant Sarkozy a mis cette société au bord de la crise de nerfs ; et dans l'espoir redonné aux jeunes : la référence aux révolutions dans les pays arabes peut-elle les toucher ?   

Je crains le FN. Pourtant, on ne m'en parle guère. Moins qu'à d'autres périodes. A suivre.