03 avril 2006
Jacobins et Girondins
Les Etats-Généraux du projet socialiste s'organisent autour de rendez-vous thématiques à travers la France.
Samedi, à Lille, les thèmes abordés concernaient le logement, la décentralisation et l'aménagement du territoire.
Sur le logement, pas de problème pour s'engager vers un programme renforcé de logements sociaux, une revalorisation des aides aux logements, l'application effective de la loi sur l'obligation d'avoir 20 % de logements sociaux dans une commune, la maîtrise du foncier, la lutte contre la spéculation immobilière.
Mais quand on en vient à la décentralisation et l'aménagement du territoire, les choses se compliquent : pour critiquer la décentralisation de la droite et dénoncer les transferts de charge non financés, tout le monde est d'accord. Mais ensuite ? Entre jacobins (attachés à l'Etat à la République et à la solidarité nationale) et girondins (franchement régionalistes comme certains, très décentralisateurs et pour finir assez peu solidaires), le débat est toujours aussi vif. Au moment où la question de la solidarité et de l'identité sont si vives, comment peut-on encore être girondin ... et de gauche ?
Ci-joint une contribution que j'avais écrite pour notre congrès sur ce sujet :contribterritjuin05.pdf. Elle est un peu iconoclaste.
En ce qui concerne l'organisation démocratique et institutionnelle, je crois que la "rationnalité économique" n'a pas sa place : ce qui compte, c'est l'exercice effectif de la citoyenneté d'une part, la capacité à agir des collectivités publiques d'autre part. C'est dans le compromis entre ces deux exigences qu'il faut trouver une voie.
Site des Etats généraux du Projet : http://www.lesetatsgeneraux.fr/
Samedi, à Lille, les thèmes abordés concernaient le logement, la décentralisation et l'aménagement du territoire.
Sur le logement, pas de problème pour s'engager vers un programme renforcé de logements sociaux, une revalorisation des aides aux logements, l'application effective de la loi sur l'obligation d'avoir 20 % de logements sociaux dans une commune, la maîtrise du foncier, la lutte contre la spéculation immobilière.
Mais quand on en vient à la décentralisation et l'aménagement du territoire, les choses se compliquent : pour critiquer la décentralisation de la droite et dénoncer les transferts de charge non financés, tout le monde est d'accord. Mais ensuite ? Entre jacobins (attachés à l'Etat à la République et à la solidarité nationale) et girondins (franchement régionalistes comme certains, très décentralisateurs et pour finir assez peu solidaires), le débat est toujours aussi vif. Au moment où la question de la solidarité et de l'identité sont si vives, comment peut-on encore être girondin ... et de gauche ?
Ci-joint une contribution que j'avais écrite pour notre congrès sur ce sujet :contribterritjuin05.pdf. Elle est un peu iconoclaste.
En ce qui concerne l'organisation démocratique et institutionnelle, je crois que la "rationnalité économique" n'a pas sa place : ce qui compte, c'est l'exercice effectif de la citoyenneté d'une part, la capacité à agir des collectivités publiques d'autre part. C'est dans le compromis entre ces deux exigences qu'il faut trouver une voie.
Site des Etats généraux du Projet : http://www.lesetatsgeneraux.fr/
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