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25 avril 2006

Printemps

C'est le Printemps. Le Printemps de Bourges, j'entends : des concerts à la pelle, des vendeurs ambulants, des bars bien remplis et animés, la musique à travers la ville, les incontournables visites politiques, ... Tout cela est appréciable.

En fait, ce que je préfère, dans le printemps, c'est Bourges qui retrouve ses 20 ans, la jeunesse qui envahit la ville, le monde dans les rues, cet espèce de "droit à flaner" que s'octroient les Berruyers, même s'ils ne sont pas en vacances. Quand le beau temps est là, cela ne gâche rien. Cela permet un petit air de fête, même si l'on n'a pas de quoi se payer un concert.

Rendez-vous à tous ceux qui le veulent sur le stand du Conseil Général, au Pavillon d'Auron : cette année, l'accès y est libre. Vous serez les bienvenus pour des rencontres, des mini-spectacles ou des débats. A bientôt.

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Commentaires

Je suis de plus en plus exaspéré par cette béatitude qui entoure le Printemps de Bourges. C'est fermer les yeux sur les conditions de travail et de rémunération de dizaines de précaires... quand ceux-ci ne sont pas remplacés par des bénévoles... alors même que le festival est ultra subventionné.

Mais le silence s'achète au prix des jolies cartes d'accréditation pour les élus et responsables associatifs. Des accréditations que nous payons avec nos impôts locaux peut être (bravo l'augmentation de 9,5% au conseil général, une honte pour la gauche) alors qu'il ne nous reste plus un rond pour aller voir des concerts à 30 ou 35 euros.

Un chômeur qui sera bientôt au RMI

Écrit par : Un lecteur que l'on n'a pas arrosé | 28 avril 2006

C'est parce que je pense comme vous que les concerts sont hors de prix que j'apprécie le Printemps dans la rue et les initiatives des bars de Bourges qui offrent de la musique gratuitement. C'est d'ailleurs ce que je soulignais dans ma note. Historiquement, je crois d'ailleurs me rappeler que le Printemps officiel a un temps largement boudé ce Printemps "off" - ce qui était stupide ! - avant de l'accepter voire le faciliter.
Certaines collectivités achètent des places pour en mettre à disposition de personnes qui ont peu ou pas accès aux concerts : cette année, le Conseil Général en met à disposition des associations de personnes handicapées, l'an dernier c'était pour des associations d'insertion. Mais c'est très peu il est vrai. Je regrette que la billetterie du Printemps n'ait jamais accepté d'inclure des mesures tarifaires. C'est une politique que le département va désormais prendre en compte dans ses conventions avec les associations et évènements culturels ... sauf le Printemps, semble-t-il !! Cela semble vous donner raison mais croyez-moi, ce ne sont pas les accréditations ou autres qui "achètent" les élus : ce qui fait le rapport de force, c'est la notoriété apportée par le Printemps et c'est l'apport économique d'une semaine où la ville est pleine de monde.

Pour les impôts, voyez-vous, je n'ai pas honte. Si vous pensez que nous devons avoir honte de mettre en place une action politique volontaire, je ne partage pas ce point de vue. Et si vous pensez que les hausses d'impôts départementales dans la très grande majorité des départements de France sont dus aux choix locaux, vous vous trompez : financer l'entretien des routes, le personnel dans les collèges, le RMI ou la prise en charge des personnes âgées ou handicapées, c'est obligation que l'Etat nous a transféré pour ne plus avoir à le faire.

Écrit par : Irène Félix | 28 avril 2006

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