Irène Félix

Après le 15 août, c'est la rentrée. La ville se remplit à nouveau, les activités reprennent petit à petit. On ne pourra bientôt plus être là en faisant semblant d'être en vacances.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours détesté la rentrée des classes. La légende familiale me prête à ce sujet des propos explicites et définitifs ! La perspective d'être enfermée entre quatre murs plutôt que de humer l'air à plein poumons, celle de devoir m'intéresser à ce que m'imposait l'école plutôt que de laisser cheminer mon esprit et mes rêves ne me disaient rien de bon.
Heureusement, la rentrée, c'est aussi le retour des copains : Jean-Pierre est là depuis quelques jours, j'ai revu les piliers de la section de Bourges lors d'une visite au Prado, Philippe rentre demain, Nathalie et l'autre Philippe ne tarderont pas -ils ont "tenu la maison" jusque tard dans l'été-. Nous savons tous que l'année sera dure et qu'il faudra se serrer les coudes. On n'a pas d'amis en politique ? Pas sûr ! En tous cas, ça me fait plaisir de les revoir.