Irène Félix

Merci à celles et ceux qui ont conçu, osé, organisé Les Futurs de l'écrit. Il y avait ce soir quelque chose de réjouissant à trouver l'abbaye investie par de nouveaux visages, à découvrir l'oeuvre sublime, profondément humaine et spirituelle de Rachid Koraïchi dans le dortoir des moines, à dégringoler l'escalier de pierre avec sa rampe de fer forgé pour plonger dans l'atelier blog, faire un détour par l'espace typographie des Mille Univers pour s'émerveiller du maniement des mots par les enfants du Cher, s'attarder devant la tour aux écritures, à rire et rire encore devant le spectacle des Kags, regretter d'avoir manqué le slam, à croiser des responsables associatifs heureux et à se dire que la magie de cette très belle abbaye perdurerait parce que le témoin entre générations était passé. Il n'y avait aucune atteinte au lieu : dans la beauté des textes, dans la joie partagée, dans les rencontres, il y avait même quelque chose dont on ne saurait dire si ce n'était une louange.