Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25 janvier 2007

Débat participatif avec Ségolène Royal à Montluçon

Salle pleine, malgré la neige. Conférence de presse avant la réunion pour annoncer les grands engagements de la candidate sur les questions de développement durable. Photo avec les candidats aux législatives de la région élargie.
Le débat permet des prises de paroles diverses. Il permet à chacun de mesurer les différents enjeux derrière une question qui peut paraître simple. Il permet d'entendre les points de vue des uns et des autres, de réfléchir, de partager. J'affirme depuis des années que la démocratie participative est le relais à prendre de l'éducation populaire et des mouvements syndicaux et politiques moins présents aujourd'hui qu'hier dans un salariat dispersé et précarisé et une société plus individualiste. La démonstration en est à nouveau faite.


Que retenir sur les questions de développement durable ? Pour moi, un des enjeux importants, pour la gauche, est de veiller à ce que l'exigence de normes environnementales rigoureuses - pour lesquels je milite - ne conduise pas à une sélection par l'argent de l'accès aux ressources (eau, énergie, déplacement, alimentation saine, ...). C'est sur cette question là qu'on attend une politique de gauche. Les réponses sont dans la juste norme, la redistribution, l'approche en coût global (plus cher à l'investissement d'avoir des HLM bien isolés mais moins cher pour ceux qui les habiteront), ...
Ségolène Royal insiste sur la transparence nécessaire du débat sur l'environnement : nucléaire, OGM, santé et environnement, ... Elle propose de donner des missions de service public aux associations de protection de l'environnement et de mettre en place prioritairement pour ces associations le statut de bénévole associatif.
Echange entre Bernard Kouchner et le Professeur Belpomme (un cancérologue) sur les risques en matière de santé : l'un est plutôt optimiste, l'autre très alarmiste. C'est aussi cela le débat. Consensus général en revanche sur l'effort à faire sur les études épidémiologiques et la nécessité de revoir la médecine du travail pour lui assurer une totale indépendance.
En coulisses, je passe un mot au conseiller de Ségolène Royal pour lui éviter des inexactitudes sur un sujet que je connais bien. Rôle intéressant à observer que celui de "conseiller sur les questions de ..." tenu toute la soirée par Bernard Kouchner et un ancien de Greenpeace.

Les commentaires sont fermés.