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01 avril 2007

Bip TV

La ville d'Issoudun a lancé Bip TV, Berry Issoudun Première Télévision. Je n'ai pas bien eu le temps de regarder quels en seraient les contenus mais ce qui m'intéresse, c'est la démarche.
Le pluralisme et la liberté de la presse a été au coeur des débats et des combats dans les siècles passés. En 1981, la libéralisation des ondes faisait partie du programme du candidat Mitterrand, pour en finir avec la pensée unique. La multiplication des radios associatives qui a suivi n'a malheureusement que très partiellement survécu à la loi de l'argent et de la pub : d'associatives et militantes, beaucoup de ces antennes sont devenues très commerciales. Mais pas toutes. Pour la télé en revanche, on ne peut que constater le triomphe du principe de "rendre les esprits disponibles pour la pub", à quelques louables exceptions près.
Peut-on parler de pluralisme de l'information concernant la télé ? Pas sûr. Concernant l'info locale, encore moins puisqu'elle n'est guère traitée que par France 3. Est-ce suffisant ?
Ici et là, des initiatives associatives ont fait la télé "plus proche de vous". Avec des succès et des durées de vie variées mais avec souvent un réel intérêt local et une véritable implication militante. Je pense par exemple à Télé Millevaches, en Creuse, ou aux initiatives du quartier Saint-Jean à Châteauroux.
BIP TV, c'est encore un autre créneau, celui de la télévision publique locale, portée par les collectivités. Dans tous les cas, une offre alternative. Au nom de la liberté d'expression, cela me paraît bon à prendre. A quel prix ?

Commentaires

Chère Irène,

Je répondrai plus longuement à ton article sur BIP TV après les élections (présidence et parlement).
Je constate que personne n'a lu ma modeste (et unique) contribution à la commission "culture et sport".

Si rien n'est envisagé en ce domaine avant 2008, la prochaine mandature (que j'appelle de mes vœux) aura gravé pour les générations futures cette formule "Bourges a refusé la télé" comme on dit "Bourges a refusé le train".

Télé Tours existe, c'est la Nouvelle République (mais la Municipalité a eu son mot à dire, je crois)
Orléans TV existe, c'est le groupe Hersant (je ne connais pas le niveau d'intervention de la ville)
BIP TV, c'est le groupe Centre France (initiative Municipalité)

Il vaudrait mieux que Bourges s'en préoccupât, et vite fait, car le CSA libère actuellement le canal partageable pour les TNT locales (télévision en "syndication"). Si un projet existe quelque part pour Bourges, à l'initiative d'un opérateur privé, ce n'est pas le Maire qui donnera son accord (enfin, je ne le crois pas), c'est le CSA…

Comme la commission culture a snobé mon intervention, alors, ne faudrait-il pas envisager de constituer un groupe de réflexion Médias ? Il y a déjà le feu dans la cuisine.

Amitiés,

Serge

PS : et comme je l'annonçais dans ma contribution de juin 2006, l'ouverture de la publicité à la grande distribution était imminente. Tu as constaté qu'elle est effective depuis janvier 2007. Publicité (revenu élévé) et non parrainage (communication d'image, moins juteuse). C'est bien de suivre l'information du CSA et de s'y connaître…

Écrit par : Serge Hublin | 07 avril 2007

Serge, je t'envoie de ce pas le compte-rendu de la réunion du 8 novembre 2005 où ton intervention sur la TV locale a été prise en compte.

Écrit par : mimi18 | 13 avril 2007

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