Irène Félix

JE SUIS ETONNE DE NE PAS VOIR DE SOULEVEMENT POPULAIRES DONT LA FRANCE PAYS DES DROITS DE L HOMME VEUT REDUIRE DES ETRE HUMAIN A DU BETAIL POUR AVOIR LE PLAISIR DE FAIRE VENIR SA FAMILLE...
NOUS SOMMES DANS UN PAYS QUI TANGUE AVEC UN COMMANDANT A 2 EURO QUI EST A LA BARRE .
TOUTE RESSEMBLANCE AVEC UN PERSONNAGE DE L ETAT N EST QUE PUR COICIDENCE....

Écrit par : rousseau | 28 septembre 2007

Moi je suis étonné de voir l'ignorance de gens intelligent devant les phénomènes sociaux. Le test ADN ne concerne que les étrangers à la France non Européen, qui veulent faire venir leurs enfants, poucentage de population 1/100 000 . Et ne savez vous pas que vous avez de tout temps du sang dans les veines qui véhicule votre hérédité. Voulez vous reniez votre hérédité pour satisfaire je ne sais quoi de préjugé. S'il vous plait expliquez moi votre probleme je ne souhaite pas de mourir idiot.

Écrit par : Roger | 31 octobre 2007

Il n'est pas question de vous traiter d'idiot, ne vous faites pas de souci !
Vous avez raison de souligner que nous sommes porteurs de notre hérédité et que, le plus souvent, nous n'avons pas envie de la renier. En l'occurence, les personnes qui veulent immigrer ont plutôt envie de la prouver donc cela ne devrait pas leur poser de problème.
Ce qui est en question c'est la question de la filiation qui n'est pas tout à fait la même question que celle de l'hérédité génétique. Dans toutes les sociétés, il existe deux situations où l'on peut ne pas avoir les mêmes gènes (pour faire vite) que ses parents : les situations d'adoption et les situations de relations extraconjugales de l'un ou l'autre des parents. Or dans ces deux cas, les enfants peuvent (et le plus souvent sont) totalement les "enfants" de leurs parents nourriciers, soit de la volonté des parents (adoption) soit de fait, que la filiation exacte de l'enfant soit connue ou méconnue de l'un ou des deux parents.
C'est pour éviter des drames familiaux a posteriori que la loi française a beaucoup restreint l'usage des tests ADN au sein de la population.
Vous imaginez la situation : un enfant se fait tester pour démontrer qu'il est fils de X et de Y ... et on montre qu'il est bien fils de X mais pas de Y. Tête de Y quand sa femme rentre à la maison. Avenir de l'enfant. Dans certaines sociétés traditionnelles, drames en découlant ...
Ou bien incapacité à faire venir auprès de soi en France cet enfant orphelin d'un couple de cousins décédés (au hasard, du SIDA, de la guerre, ...) qu'on avait adopté (ce qui est fréquent en Afrique par exemple). L'enfant devient une deuxième fois orphelin.
On a voulu protéger les français de cela ; c'est mieux. il faut aussi en protéger les migrants.

Écrit par : Irène Félix | 09 novembre 2007

Je crois qu'il faut absolument insister sur le fait que le problème de la filiation est un problème anthropologique, avant d'être un fait biologique. Autrement dit, s'il est "naturel" d'être un fils, il est "culturel" d'être un père, (et peut-être même d'être une mère). Et que le père soit adoptif, ou pas. Rabattre l'anthropologique sur le biologique, au nom de la science, c'est adopter une attitude scientiste, dont les conséquences politiques et humaines sont catastrophiques. Un sénateur socialiste a évoqué dans les débats les travaux de P. Legendre à ce sujet. Je me permets de renvoyer à un articulet que j'ai commis pour éclairer un peu ces questions, publié sur l'Agitateur.

Cordial.

http://www.agitateur.org/spip.php?article914

Écrit par : bombix | 10 novembre 2007