24 septembre 2007
Fête des associations
10 heures - 18 heures : comme chaque année, j'ai passé ma journée à la Fête des associations de Bourges. Info sur les projets des uns, les réussites des autres, présentation du nouveau président ou de la nouvelle présidente, interrogation sur la subvention en cours au Conseil Général, problèmes de locaux, difficultés du bénévolat.
De fait, et en l'absence de nombreux clubs sportifs de Bourges, le vieillissement des militants associatifs m'est apparu réel. C'est un point inquiétant pour les années qui viennent, pour de nombreuses associations en mal de relève.
Il est vrai que quand le modèle de société vanté par le Président de la République exhalte le chacun pour soi, il ne faut pas s'étonner de la désaffection de l'engagement collectif. Remobiliser la société sur des projets collectifs positifs est un impératif.
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Commentaires
Expliquer la désaffection de l'engagement réelle et identifiée depuis plusieurs années par un modèle vanté par N.Sarkozy relève de la pure démagogie.
Vous cherchez à mobiliser (contre) alors que notre département et à fortiori les plus jeunes cherchent une mobilisation (pour) un projet.
Ce département n'a plus les moyens de continuer ainsi et s'il y a une évidence, c'est de devoir proposer un vrai plan pour le futur.
Écrit par : ERIC LANDRY | 25 septembre 2007
Il est évident que l'apologie de la seule réussite individuelle et de l'argent (plus pour plus comme il le dit) ne peut que pousser, dans un monde dans lequel la consommation est déjà reine, à se refermer sur soi et les siens proches, sur ses biens et ses pouvoirs personnels plutôt que vers l'idée de partager. Partager du temps, des projets, des volontés de changer les évidences crasseuses. Oui, la désaffection de l'engagement associatif et de tout l'univers qu'il peut générer est aussi confirmé et augmenté par l'attitude, les propos et les choix du petit père des peuples.
Écrit par : Terrier | 26 septembre 2007
Il est très intéressant de voir employer des termes qui en d'autres temps désignaient des régimes dont le parti socialiste faisait l'éloge.
Écrit par : ERIC LANDRY | 30 septembre 2007
Je vous invite à réviser un peu votre histoire politique.
En France, le Parti Socialiste (ou plus précisément son aïeul) est né en 1920 de la scission avec le Parti Communiste, lors du Congrès de Tours. Qu'est-ce qui animait les socialistes de l'époque ? La conviction que les libertés individuelles ne pouvaient être sacrifiées pour la réussite de la révolution, en particulier en URSS. Le socialisme s'est toujours défini, et c'était le choix de Jaurès, comme une double exigence : la justice sociale et les libertés individuelles. C'est toujours d'actualité.
Écrit par : Irène Félix | 01 octobre 2007
"c'est en se donnant a ceux qui souffrent a ceux dont l'esprit s'inquiete et dont le coeur s'affiche que l'homme prendra vraiment conscience de soi." jean jaurée
etre socialiste , etre de gauche c'est cela
sarko a comme reference la droite americaine religieuse où l'action sociale est gérée par les associations religieuses
la gauche c'est une solidaritée de l'ensemble d'entre nous au travers de l'impots et de l'action citoyenne au travers du mouvement politique ,sociale et syndicale
c'est faire appel a l'intelligence de l'esprit et non sur les peurs
Écrit par : kalczuga | 16 octobre 2007
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