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10 novembre 2008

Congrès national du PS

Je ne sais ce qui sortira du congrès de Reims mais je sais que la mathématique est assez claire. Pour faire 51 % des suffrages, il faut que deux voire trois motions se regroupent. Et dans cette configuration, l'important serait, me semble-t-il, qu'elles se regroupent sur des idées communes.

Si la clé est l'alliance ou non avec le centre, la bonne association est celle entre Delanoë, Aubry et Hamon.

Si la clé est autour de la question des salaires, c'est plutôt Hamon + Aubry, seuls à citer le SMIC, ... ce qui ne garantit pas les 50 %.

Si la clé est autour de l'équilibre entre qualité d'emploi et compétitivité des entreprises, ce sera aussi Aubry + Hamon, Delanoë faisant, à mon sens, un peu trop de concessions à la flexibilité (je ne sais plus trop ce qu'en dit Royal, à part un long plaidoyer -intéressant mais un peu excessif - sur les PME) 

Si la clé est sur les questions d'organisation de la République et de décentralisation, je sens mieux Aubry + Hamon, le cas échéant Royal (dans le texte de la motion, assez éloigné de ce qu'elle défendait dans la campagne présidentielle paradoxalement très "régionaliste") que Delanoë.

Si la clé est autour de la question énergétique, il me semble que les convergences sont plus fortes entre Royal, peut-être Delanoë (j'ai mal approfondi la question) et Aubry. Hamon est clairement "pro-nucléaire".

Les alliances, les salaires, les idées claires sur la moralisation et la régulation de l'économie, c'est quand même crucial, non, dans cette période ?

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