21 janvier 2009
Un temps pour chaque chose
Il faut un temps pour tout. 2007 et 2008, jusqu'en mars, ont été des temps d'élections, difficiles pour les socialistes, difficiles pour la gauche, difficiles pour moi. Est venu ensuite le temps du silence ou tout au moins de la discrétion tant il est vrai qu'il est inutile de parler après une bataille perdue. Puis le temps de la réflexion, de la remise en ordre et à jour du travail accumulé au Conseil Général ; le temps de la réorganisation - qui était déjà une anticipation de l'avenir - en investissant de nouveaux champs pour compléter mes réseaux, par exemple avec l'Agence de Développement du Cher. Est alors venu le temps du débat interne au PS qui, outre l'enjeu politique majeur qu'il représentait, était aussi pour moi celui du passage du témoin, avec succès et en douceur, le temps du temps dégagé pour d'autres tâches. A Bourges, ce fut aussi le temps de la mise en route d'un groupe d'opposition municipal combatif, qui s'exprime régulièrement dans les Nouvelles de Bourges et affiche une autonomie d'expression publique. Le temps aussi de mesurer mes forces, les miennes et celles de ceux qui m'accompagnent.
A la lumière et à l'appui de tout cela, je considère qu'est revenu le temps de se tourner vers les Berruyers pour leur redire mon engagement à leurs côtés pour faire changer Bourges dans le Cher, demain. Pour la première fois depuis que je suis élue au Conseil Général, c'est à l'ensemble des Berruyers et non aux seuls habitants du canton IV de Bourges que j'ai choisi d'adresser mes voeux en ce début d'année. C'est un signe. Et je relance, avec un groupe d'amis, une réflexion pour des propositions de travail pour les socialistes, leurs sympathisants et toute la gauche avec quelques cibles clairement prioritaires.
Il y a décidément tant à faire à Bourges, pour le dynamisme du territoire, pour la justice sociale, pour le développement durable et pour la démocratie !
| Commentaires (2) | Facebook | |
Commentaires
"...qui s'exprime régulièrement dans les Nouvelles de Bourges"
C'est un net progrès, puisque l'opposition n'a pas utilisé ce droit pendant 13 ans !
Mieux vaut tard que jamais ;-)
Il ne reste plus qu'à faire de même dans le site web de la ville, où l'opposition a aussi le droit (et le devoir) de s'exprimer.
Mais au vu de la faible place réservée à l'opposition pour s'exprimer dans les publications municipales, pourquoi cette même opposition n'ouvrirait-elle pas un site web d'opposition municipale* ?
Tout un chacun pourrait alors connaitre en détail les positions de l'opposition.
Mais peut-être que l'opposition n'est pas unie au point de faire site web commun ;-)
* Comme le fait Trouy, par ex. ( http://www.demain-trouy.org )
.
Écrit par : B. Javerliat | 23 janvier 2009
On n'a pas utilisé pendant 13 ans ! Disons plutôt qu'on ne nous a pas permis d'utiliser !
L'obligation date d'une loi de 2000 ou 2002 (j'ai un trou). Malgré nos innombrables interventions au Conseil, Lepeltier ne nous a jamais laissé nous exprimer comme nous l'entendions pendant les 6 ou 7 années où il en avait l'obligation.
Écrit par : Irène Félix | 25 janvier 2009
Les commentaires sont fermés.