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08 mars 2009

Il n'y aura plus de Centre Hippique Municipal

La droite berruyère ne fait pas confiance au service public. Elle adore déléguer le service public à des tiers : Coulisses pour le Palais d'Auron, Val de France pour la restauration collective, Gesclub (provisoirement) pour la patinoire, Derichebourg pour le nettoyage des gymnases, ...

Mais là, elle fait de plus en plus fort. L'UCPA assurait la gestion du Centre Hippique du Val d'Auron par délégation de la ville. La délégation arrivant à son terme, la ville a relancé la procédure. Seul l'UCPA a répondu. Pour plus cher qu'aujourd'hui, il est vrai (de l'ordre de 50 000 € au lieu de 10 000 € à la charge de Bourges).  

Seule réponse de la ville : finalement, pourquoi aurions-nous un Centre Hippique Municipal ? Je cite :

"Il a été confirmé au cours de la délégation de service public que : - les contraintes de service public sont quasi inexistantes ; - les tarifs proposés se situaient dans les prix du marché local ; - l'activité développée se situe dans un marché concurrentiel.

Le constat doit ainsi être fait d'une absence de carence de l'initiative privée dans ce domaine et de la disparition de l'intérêt public communal de cet équipement.

Par ailleurs les prestations achetées par la Ville dans le cadre de la délégation de service public peuvent tout à fait faire l'objet d'une mise en concurrence entre différents centres hippiques. (...)

Il peut donc être envisagé de mettre fin au service public facultatif du Centre Hippique et de déclasser les biens (...) "

Qu'est ce que cela signifie ? Tout simplement que la ville n'a plus depuis longtemps l'ambition d'utiliser cet outil municipal pour en faire un support d'animation, d'éveil, de médiation, d'éducation voire de remédiation pour les enfants et les jeunes : c'est ce qui conduit à la "quasi-inexistence" des contraintes de service public. Alors effectivement, dans ces conditions, à quoi bon ?

Mais c'est bien sûr de ce manque d'ambition éducative qu'il faut d'abord débattre : que doit proposer une ville ambitieuse pour ses jeunes ? pour quels jeunes ? dans quelles conditions ?

Quant à l'achat de "prestations" à l'extérieur, à qui fera-t-on croire que, dans le cadre des activités des Contrats Educatifs Loacux ou autres activités éducatives, on aura le temps et l'argent pour trimbaler les enfants dans des centres hippiques à 20 ou 30 km de Bourges !!!

A noter par ailleurs que la délégation de service public pour la patinoire sera prolongée. Que cela coûtait à la ville 482 440€ par an. Et que ça en coûtera désormais 506373, le choix du Maire s'étant porté sur l'offre ... la plus chère pour la ville parmi les trois retenues !

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