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17 février 2009

Michel Bibanow

Notre camarade, Michel Bibanow, est décédé ce matin. C'était une grande figure du socialisme du Cher. Maire de Blet, conseiller général, mais aussi médecin, ardent défenseur des services publics, agriculteur et châtelain à ses heures, c'était un homme d'une grande culture et d'une fidélité totale à ses idées. Adhérent de la SFIO, puis membre de la Convention des Institutions Républicaines, ce groupe restreint qui porta Mitterrand à la tête de la gauche non communiste puis du PS, membre du Parti Socialiste, il défendait avec ardeur le droit aux services publics pour tous, en particulier en milieu rural. Il a accueilli à Blet, dans ce château dont il n'était au départ pas propriétaire mais qu'il avait acquis pour qu'il soit un jour ouvert au peuple, de nombreuses fêtes de la rose : celles des années 70 et 80, que je n'ai pas connues, festives et populaires ; puis, après mon élection à la tête du PS du Cher, à partir de 2003, celles, plus modestes et studieuses que nous avions organisées.

Il nous manquera.

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de Philippe Fournié, au nom de la Fédération du PS du Cher, qui dit si bien ce qu'il représentait pour nous.


"L’ensemble des militants et élus de la fédération socialiste du Cher expriment leur profonde émotion et leur immense tristesse pour le décès de notre camarade Michel BIBANOW. Cet éternel maire de Blet, conseiller général de Nérondes était un militant engagé du socialisme du Cher. C’était un socialiste sans concession, parfois rude dans ses échanges mais toujours juste dans ses actions. Il défendait avec passion les services publics, notamment le maintien de la poste en milieu rural, les services au public, en particulier la présence médicale.

Il portait toujours dans son combat toutes nos valeurs de liberté, de justice sociale mais aussi de laïcité.

Michel a contribué à écrire une page de l’histoire du socialisme dans le Cher. Celle de la fête de la rose à Blet qui dans son château a vu se succéder François Mitterrand, Lionel Jospin, Laurent Fabius ou Arnaud Montebourg dans sa salle rebaptisée « salle Jean-Jaurès ». Il entre aujourd’hui dans notre légende collective et à ce collectionneur, séducteur, médecin et homme politique, nous devons lui dire un seul mot : merci."

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