Irène Félix

Excellent week end socialiste et parisien.

Samedi, la convention nationale du PS ratifiait les listes pour les européennes à l'unanimité moins quatre abstentions. Une bonne chose de faite. Je reviendrai par la suite sur les thématiques développées pour la campagne européenne.

Ce dimanche, le PS organisait une journée autour de la défenses des libertés. Ce matin, c'étaient les menaces sur les libertés des collectivités locales qui étaient interpelées : collectivités financièrement étranglées, montrées du doigts par la droite toujours soucieuse de faire passer son message libéral pour moins de protections collectives et moins de service public. J'avais été interviewée il y a 10 jours pour un clip passé à cette occasion : je concluais sur le fait que la première des libertés est celle de pouvoir penser mais aussi mettre en oeuvre un autre modèle de société que celui imposée par la droite à travers le monde. C'est cette liberté qu'on restreint.

Cette après-midi, c'étaient les libertés individuelles, celles des jeunes, celles des justiciables, celles des étrangers et enfin celles de la presse pour lesquelles le PS et ses invités disaient leurs inquiétudes et leur indignation. C'était un moment intense : par la gravité des sujets, par le plaisir manifeste d'en parler ensemble, associations, syndicats, politiques et la volonté affirmée de poursuivre ces combats.

L'enjeu est réel : dans cette période de grave crise économique et demain sociale, alors que la politique de la droite échoue à éviter les drames humains, les licenciements, le chômage, la perte de logement, la tentation de cette droite pourrait être grande d'agiter la menace de l'insécurité pour restreindre à nouveau les libertés. Or, Martine Aubry le martèle avec raison, il n'y a pas d'ordre sans justice.

Petit message à mes camarades élus du Cher : nous constatons tous combien l'étau se resserre sur les finances départementales. Nous battre localement ne suffira pas. Participer, de temps en temps au moins, à des moments d'expression nationale est indispensable pour changer la donne.

Et en plus, c'est un bonheur de voir le PS affirmant son unité et ses valeurs.

Concert en fin de journée : Axiom, Clarika ... et j'ai repris le train.