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27 septembre 2009

Fête de la Rose : beau débat sur l'industrie

La fête de la rose, samedi, était chaleureuse et ensoleillée. Nous avons eu un débat sérieux et intéressant sur la situation industrielle du Cher, avec une analyse particulièrement poussée à partir de la situation de l'ex-FASS. Quel rôle peuvent jouer les collectivités locales (subventions d'investissement contre garanties d'emploi, recherche de repreneur, reconversion des sites, aide à la formation professionnelle des salariés licenciés, ...) ? Comment dépasser les limites du rôle des collectivités locales en rappelant le rôle de l'Etat pour prévenir de telles situations (par exemple en différenciant le taux de l'impôt sur les sociétés selon le réinvestissement ou non des bénéfices, ce qui aurait peut-être permis d'éviter des outils de production totalement obsolètes) ? Comment, en France et en Europe faire face à la pratique du dumping social et environnemental ? Avec pour illustration, la mobilisation actuelle de la gauche européenne et mondiale contre les bonus, comme combat international symbolique (et concret) pour réguler le capitalisme mondial. Comment re-penser les formes de propriété des entreprises : participation publique là où il y a aide publique ; participation des salariés et formes coopératives ; réintégration des sous-traitants au nom d'un intérêt commun ; ... Comment traiter de la question des coûts et des prix dans notre société du toujours plus ? Et comment aussi anticiper des mutations inévitables en préparant les hommes et les territoires à de nouveaux métiers ?

 

Commentaires

« la mobilisation actuelle de la gauche européenne et mondiale contre les bonus, comme combat international symbolique (et concret) pour réguler le capitalisme mondial »
Je crois que tout est dit, là, non ? Il ne s'agit plus pour la gauche de lutter contre le capitalisme, mais simplement de le "réguler".

Écrit par : B Javerliat | 28 septembre 2009

Oups ! je suis prise la main dans le sac !
Réguler, c'est une absolue nécessité. D'ailleurs le PS n'a plus (depuis fort longtemps) à son programme "la nationalisation des moyens de production et d'échanges".
Mais réintroduire de l'économie mixte, une participation publique au capital d'entreprises stratégiques, de la participation (significative) des salariés, des formes coopératives, ... c'est déjà un peu plus que de la régulation : c'est affirmer d'autres rapports de force.
Et ça, c'est une révolution, peut-être silencieuse, mais profonde.

Écrit par : Irène Félix | 29 septembre 2009

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