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07 décembre 2009

Crèches : une équipe professionnelle stable et formée, cela a un coût

La télé revient ce soir sur une situation de maltraitance d'enfants dans une crèche en Italie. Suit une interview de Madame Morano, qui explique les précautions prises en France pour éviter cela.

Je ne crois malheureusement pas qu'on puisse à 100 % éviter des situations de maltraitance dans des institutions, pour enfants, personnes handicapées et personnes âgées. Mais un maximum de moyens doivent être pris pour réduire au maximum le risque.

Il est vrai que les conditions d'agrément des assistants maternels d'une part, des structures collectives d'accueil des jeunes enfants d'autre part sont sérieuses, sinon drastiques. La formation des professionnels, y compris des assistants maternels à domicile, qui s'est mise en place ces dernières années y contribue. Dans les structures collectives, de même, la qualification des professionels est de plus en plus grande. Cela a un coût.

Dans le Cher, par exemple, les structures associatives d'accueil de la petite enfance, qui sont à peu près les seules en milieu rural, par défaut d'initiative communale ou intercommunale, forment leurs professionels (il est parfois difficile en milieu rural de trouver directement des personnes formées) et tentent au maximum de pérenniser leurs postes. Les financements du Conseil Général et du Conseil Régional (par Cap Asso) permettent de transformer des emplois aidés en CDI. Par ce fait, l'emploi est moins précaire et l'employeur (l'association) motivée pour former quelqu'un qui restera dans la structure.

Ainsi, entre 2004 et 2008, on est passé dans le réseau associatif de l'ARPPE, de 116 places de crèches encadrées par 51 postes à 204 places, encadrées par 134 professionnels (70 ETP). En 2004, sur les 51 postes, 53 % étaient en contrat aidés. Ils ne sont plus que 25 % aujourd'hui. On a donc réussi à la fois l'extension du service, considéré comme condition d'attractivité du département (démarche "Cher 2015") et l'amélioration de la qualité des emplois donc, on présume, de la sécurité des enfants.

Cela a coûté, au Conseil Général du Cher, hors structure pour enfants autistes et hors animation du réseau, environ 130 000 euros pour 2009 + l'aide complémentaire pour les Cap Asso. On arrête faute de financement ?

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