Irène Félix

11 novembre. Il fait un temps de 11 novembre. Est-ce parce que le dernier poilu est mort et qu'il faut désormais trouver des relais de mémoire pour parler de la grande guerre ? Le message du secrétaire d'Etat aux anciens combattants lu ce matin, lors des cérémonies officielles, faisait le pont entre la guerre de 14-18 et celle de 39-40, rappelant, qu'il y a 70 ans, les lycéens et les étudiants avaient choisi le 11 novembre 1940 pour organiser les premières expressions collectives de résistance à l'occupant. "Le soldat inconnu tu honoreras".

Je ne sais quelle couleur de peau avait le soldat inconnu.

Ce soir, j'étais à Meillant, aux côtés de Clément Bernard, notre candidat aux cantonales, à une soirée contes organisée par l'association Saint-Amandoise ICCTD, dans le cadre d'un festival de contes de culture francophone. Pour ce 11 novembre, l'association avait choisi de présenter une création sur la mémoire de la grande guerre transmise à travers les générations dans l'ancienne Afrique "française". L'absurdité de la guerre, son horreur, sa sauvagerie, imposée à ceux que l'on voyait alors comme des sauvages et qui l'étaient bien moins. Belle initiative.