21 novembre 2010
Securité
Alors que les politiques gesticulatoires de la droite en matière de sécurité échouent les unes après les autres, que les campagnes sont abandonnées à des forces de gendarmerie désormais insuffisantes, que la police a déserté les quartiers, que les enfants grandissent dans une société qui se réfère sans cesse à des comportements violents, aggravés par la souffrance sociale et par les valeurs véhiculées par la droite, le PS vient de faire connaître 22 propositions autour de la sécurité, avec quatre grands principes :
I. Bâtir une société qui crée de la sécurité
II. Assurer une présence quotidienne des forces de sécurité et de la justice
III. Ouvrir l’éventail des réponses pour une sanction proportionnée de chaque acte
IV. Moderniser le fonctionnement des forces de sécurité et de la justice.
Vous trouverez ce texte au lien ci-dessous
http://www.parti-socialiste.fr/articles/pour-un-pacte-nat...
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Commentaires
A propos de sécurité, François Rebsamen, sénateur-maire PS de Dijon, a déclaré dans une interview au Nouvel Obs qu'il est favorable, pour les « quartiers extrêmement difficiles », à l'envoi de l'armée. En effet, pour lui, « Les gendarmes savent très bien mener ces opérations de ''pacification'', ils l'ont plusieurs fois démontré à l'étranger. »
Êtes-vous d'accord avec ces propos et est-ce la position officielle du PS ?
Voir l'interview ici : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/opinion/20101116.OBS3027/interview-francois-rebsamen-ps-nous-retablirons-l-ordre.html
Écrit par : B. Javerliat | 22 novembre 2010
En matière de politique nationale, j'apprécie que les socialistes enrichissent les débats de leurs bonnes idées et de leur irremplaçable expérience, mais il est toujours plus constructif de le faire avant qu'un texte ne soit adopté plutôt qu'après, pour se hausser le col...
Concrètement, nous trouverez dans le texte du PS (point n° 16) deux engagements : celui de ne pas fusionner les forces de police et de gendarmerie ; et celui d'évaluer les rapprochements (qui ne sont pas fusion) mis en place. C'est à l'aune de cette évaluation qu'il faudrait envisager ou non de poursuivre des actions conjointes.
Pour votre information, ce rapprochement donne lieu, ici ou là, à la présence d'effectifs de la gendarmerie au sein des commissariats : c'est le cas aujourd'hui à Bourges pour des missions d'investigation et de renseignement.
Écrit par : Irène Félix | 26 novembre 2010
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