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26 novembre 2010

Conseil Municipal

"Et puis, ça fera 600 000 euros de moins chaque année" : c'est sur cette phrase que le Maire a conclu le Conseil Municipal, ultime justification - la véritable, au fond ? - pour expliquer la volte-face sur le Palais des sports.

Ce Palais des sports, ce n'était déjà plus le Palais des sports et des spectacles, projet intenable mais néanmoins promis pendant la campagne électorale. Nous n'étions ni absolument favorables, ni absolument défavorables. Mais nous avons toujours défendu que si Palais des sports il y avait, il fallait que ce soit un projet pensé et partagé par tous. "Tous" : j'entends évidemment le club de basket mais aussi le mouvement sportif qui devait pouvoir l'utiliser pour des évènements et enfin les Berruyers. "Pensé" : j'entends bien sûr sa localisation et les contraintes prévisibles de la zone inondable du Prado, son dimensionnement, ses implications financières, pour la ville comme pour le club.

Or ce n'est plus d'un Palais des sports qu'il s'agit : il s'agit du Palais du Bourges Basket. Un projet dont on nous dit qu'il pourrait se situer hors de la ville, contribuant un peu plus à affaiblir la vie nocturne à Bourges. Eventuellement, pour plus cher que les 20 millions d'euros envisagés ...

La ville a déjà engagé 420 000 euros pour rémunérer les architectes qui ont planché sur le projet. On pourrait ne pas les rémunérer parce qu'ils ont, semble-t-il, fait l'erreur de ne pas se conformer au Plan Local d'Urbanisme. Peut-être . Ce serait au fond sur sacré chance pour la ville. Mais tout de même, quelle gabegie !

En fait, le Maire recule. Recule face au coût. Et ce sont bien les 600 000 euros d'économie qui expliquent ce revirement. C'est peut-être, au final, de la sagesse (passagère ?). C'est sûrement une méthode de gribouille.

Commentaires

Bonjour,
Une vie nocturne à Bourges, avec pour conséquence les pollutions sonores, les débordements en tous genres comme nous pouvons les subir aux abords des établissements fréquentés par les couches tard, pour donner satisfaction à une poignée vous allez réveiller de tout un quartier.

Écrit par : Croquignol | 28 novembre 2010

Je rentre d'un petit week end au vert pour trouver à mon retour un délicieux commentaire de Croquignol. Etonnée d'avoir de vos nouvelles : je n'ai pourtant pas eu l'outercuidance d'aller fouler sans autorisation vos terres du nord du Cher ! Etonnée aussi du commentaire sur la vie nocturne dépravée dont je me serais fait l'apôtre. Fichtre ! Je n'avais pas le souvenir d'avoir été aussi audacieuse...
A la relecture, j'ai effectivement fait référence à la vie nocturne de Bourges pour regretter la migration (hypothétique) du Palais des sports vers l'autoroute. Pardonnez-moi : je persiste. Une ville qui ressemblerait à un désert, c'est mortel. Conserver le peu qui existe à Bourges ne me paraît pas tout à fait excessif !
Mais dormez tranquille : si Lepeltier promène le TGV "comme un ostensoir" à travers le Cher, il n'a pas encore prévu de déplacer le Palais des sports dans la forêt solognote ! Une chance !

Écrit par : Irène Félix | 28 novembre 2010

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