Irène Félix

Je crois pouvoir dire que le combat des peuples arabes pour leur liberté force notre respect. Et l'on regrette que les diplomaties (pas seulement françaises) nous aient finalement entretenus dans l'idée que rien ne pouvait changer dans ces pays et que la dictature y était une fatalité.

Il me semble urgent en revanche que l'occident sache aider ces pays, s'ils le souhaitent, à réussir leurs transitions démocratiques. Les scènes de violence en Tunisie rappellent que, malheureusement, la liberté n'est pas synonyme de justice sociale et que les changements, comme les combats sont longs. Mais qu'ils réussissent.

Le remaniement ministériel, en France, était devenu incontournable. Que chacun se rassure en voyant Juppé arriver aux affaires étrangères (comme chacun ovationne Jacques Chirac au salon de l'agriculture ...) en dit long sur l'état de délabrement du pays et de discrédit de Sarkozy et de son équipe.