Irène Félix

J ai quitte la Rochelle ce matin après le séminaire des élus et les premiers débats de l université d' été du PS. Hier, la plénière consacrée a la sortie de crise ne manquait pas d' intérêt. J ai trouve percutant le discours du ministre belge (dont je regrette d avoir oublie le nom) qui disait si bien ce que le fonctionnement technocratique de l Europe nous a fait prendre de retard et combien il était indispensable de faire avancer l Europe avec ceux qui la représentent c est a dire les députes. Sa dénonciation de l affichage Sarkozy-Merkel pour finalement ne rien changer, ses propositions pour une relance de l Europe et son argumentaire convaincant sur le rôle que pourrait prendre une mutation écologique de nos économies, l expression de l attente des européens au-delà de nos propres frontières, de voir la France redevenir a gauche, tout cela sonnait fort juste.

Martine Aubry a enfonce le clou : sur la crise due au libéralisme et qui persiste en raison des remèdes insuffisants (plans de relance insuffisants, régulations financières proclamées mais rarement mis en place, plans d' ajustements qui étouffent toute relance et aggravent la crise, délais pour accepter de mettre en place une forme de mutualisation des taux d' emprunt avec les eurobonds, ...) ; sur les deficits dus en France aux deux tiers aux cadeaux fiscaux faits par Sarkozy et sur lesquels il importe de revenir d' urgence ; sur cette tentative pitoyable pour nous faire croire qu on allait enfin faire contribuer les plus riches, alors que les 200 millions qu ils vont donner sont bien en deca des 1,8 milliards qu ils viennent encore de gagner grace a la reforme de l impôt sur la fortune. Pour réduire le déficit budgétaire, 10 milliards de niches fiscales a supprimer en toute priorité (sur 70 milliards), et relance de l activité et de l emploi. Elle est revenue sur le "triple A" de la France, revendiquant un triple A pour l éducation, pour la compétitivité, pour l emploi.

Voir son discours sur le site du PS