20 septembre 2011
Malgré la crise, une politique de gauche est possible
Les medias font à nouveau tout un pataques sur les relations entre Aubry et DSK.
Les choses ont pourtant le mérite de la clarté. DSK ne sera pas candidat à la présidentielle. Ce n'est à mon sens pas un scoop mais cela a le mérite d'être dit et d'être clair.
Aubry et DSK avaient convenu de ne pas se tirer dans les pattes et de choisir le mieux placé pour y aller. Et ils ont faits ce qu'ils ont dit. L'intelligence au service de l'intérêt général et la loyauté sont, me semble-t-il des qualités. Il serait extraordinaire d'en faire des défauts !
Concrètement, Martine Aubry est en campagne et déterminée pour devenir présidente de la république, au service des Français qui en ont tant besoin. N'est-ce pas cela l'essentiel.
Je vous invite à consulter l'article de Libé d'aujourd'hui qui me semble traduire avec honnêteté son engagement dans la campagne.
Ci-dessous, l'éditorial de Nicolas Demorand, ainsi que la vidéo réalisée par Libération :
>> http://www.martineaubry.fr/article/martine-aubry-la-politique-telle-que-je-laime
«Esquisse. Les candidats à la primaire socialiste face à l’équipe de Libération : dans les jours et les semaines qui viennent, tous auront l’occasion de répondre à nos questions. C’est Martine Aubry qui a ouvert le bal : deux heures et demie d’une interview collective, en profondeur, sans tabou ni langue de bois, sur les sujets qui font l’actualité… et ceux qui devraient la faire, à la veille d’une présidentielle.
Crise économique, impuissance politique européenne, reconnaissance de la Palestine comme Etat, réforme de la recherche et des universités, carte scolaire, grandes écoles, avenir de l’audiovisuel public, séparation des pouvoirs via la restauration de l’indépendance de la justice, intervention télévisée de DSK, «pacte de Marrakech» : interrogée par les spécialistes de la rédaction, Martine Aubry s’est montrée précise, offensive et carrée.
A aucun moment elle n’a paru la candidate «par défaut» que dépeignent ses adversaires et la rumeur. Au contraire : elle avoue trouver un réel plaisir politique à la primaire et semble même regretter que les échanges soient si feutrés entre les candidats. Alors que le premier débat télévisé entre compétiteurs socialistes avait été accaparé par le thème de la rigueur économique, Martine Aubry a martelé que la politique ne se résumait pas au plan de bataille pour revenir à l’équilibre budgétaire.
Pour elle, l’idée de progrès n’est pas morte, de nouveaux droits restent à conquérir et la gauche doit s’atteler à penser «la société des individus» ou des «personnes». Et l’Etat qui va avec : offrant le maximum de protections à ceux qui en ont besoin et le maximum de liberté à ceux qui la recherchent. Bref, au-delà des graves contingences économiques du moment, l’esquisse d’un modèle de société dont on espère qu’il sera complété ou contesté dans le cadre de la primaire.»
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