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05 octobre 2011

Troisième débat des primaires

Bravo et merci à tous les six.

Ce troisième débat avait de l'allure, comme les précédents. J'ai trouvé Ségolène Royal plus affirmée que lors des précédents débats, et pour tout dire telle qu'on l'aime. Manuel Valls suivant sa ligne ... parfois bien peu mobilisatrice à force d'être "réaliste", mais percutant sur la forme. Arnaud Montebourg offensif, avec un propos dense qui fait qu'on a toujours l'impression qu'il a parlé autant sinon plus que les autres alors que son temps de parole n'est pas écoulé ... mais médiocre sur la forme dans sa conclusion qu'il a voulu apprendre par coeur ... et ça tue ! Baylet sympathique dans son rôle "d'ami de la famille". Hollande lisse, facile à écouter (heureusement qu'il a repris sa tête "normale") mais toujours peu précis. Aubry toujours très dense sur le fond, précise, ayant travaillé les dossiers de façon concertée et approfondie. C'est la seule qui, dans sa conclusion, où elle a malheureusement voulu trop en dire, a remis le propos au niveau de la fonction présidentielle c'est à dire dans les responsabilités internationales.

J'ai aimé le débat sur les retraites, avec peu d'écart entre les ténors, clarifiant je pense, pour le grand public, les engagements des socialistes : maintien de la retraite à 60 ans pour les carrières longues et pénibles, maintien de la durée actuelle de cotisation mais "bonification" des années de cotisation pour les métiers pénibles, possibilité de prolonger sa carrière au choix de chacun. Aubry a clairement rappelé les financements complémentaires qui seraient recherchés pour financer cela. C'était "sérieux et ambitieux".

J'ai aussi aimé, plus vif entre les candidats, le débat sur l'école. Le projet socialiste prévoit un nouveau contrat avec le monde de l'enseignement pour profondément changer l'école. Martine Aubry l'a défendu, avec ses contraintes, ses limites, son coût, sans s'engager sur un nombre de créations de postes d'enseignants dont le coût risquerait de retarder la revalorisation du métier et la remise en place - c'est urgent -, des formations d'enseignants. On sentait que le travail avait été parfaitement réfléchi et négocié.

Il reste quatre jours avant le vote. Votez Aubry !

 

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