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18 avril 2012

Insertion

J'ai fait le point cet après-midi avec les chefs de service de la direcxtion insertion du Conseil Général. Cela faisait un certain temps que nous n'avions pas eu le temps d'échanger et j'éprouvais le besoin de ce contact pour mieux cerner la situation.

La mise en place du RSA a été un bouleversement important en termes d'organisation. Qu'a-t-il changé pour les personnes au quotidien ? Il n'est pas évident d'en faire le bilan. Les personnes les moins en difficulté, celles qui cherchent un emploi, ont sans doute eu le sentiment que le Conseil Général les "laissait tomber". C'est de fait un peu vrai, l'objectif étant que ce soit Pôle emploi qui prenne le relais et que, de fait, on n'impose pas à des personnes en situation de pouvoir travailler des "parcours" sociaux ou socio-professionnels qui ne leurs correspondent pas. Pour autant, l'expérience a montré qu'il était utile de garder un contact pour règler les presque inévitables problèmes que la précarité financière génère. Et pour "repêcher" les personnes mal orientées ou temporairement radiées.

Le temps ainsi dégagé par les agents du Conseil Général a donc pu être plus concentré au bénéfice des personnes en situation de grande exclusion. On avait pu avoir tendance à les "oublier", considérant qu'il n'y avait "pas grand chose à faire". L'obligation de réexaminer régulièrement leur situation et la nouvelle impulsion donnée à l'établissement d'un "contrat d'engagement réciproque" avec eux a obligé les uns (allocataires) et les autres (travailleurs sociaux) à se rencontrer. Ou à sanctionner des non-rencontres. Un harcèlement inutile pour des personnes à qui la société ne propose pas grand chose ? Ou une considération mieux affirmée, une main enfin tendue et un isolement voire une rélégation enfin rompus ? Sûrement un peu des deux. Mais la qualité des propositions et des innovations portées par les équipes du département me fait dire qu'il y a là, à terme, progrès.

J'oubliais : cela concerne tout de même 8000 familles dans le Cher.

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