Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20 avril 2012

Conseil Municipal : sur fond de campagne présidentielle

Le Conseil Municipal de ce soir, à deux jours de l'élection présidentielle, était forcément l'occasion de souligner l'impasse dnas laquelle la droite laisse notre pays.

Mais avant d'en venir aux dossiers, ce Conseil s'est ouvert sur ultime hommage à Jean-Bernard Milliard, adjoint décédé la semaine dernière. Au nom des élus de gauche, j'ai voulu dire à nos collègues notre peine, notre reconnaissance de l'engagement et du travail effectué avec passion par Jean-Bernard Millaird, en particulier auprès des personnes en situation de handicap, et leur exprimer, ainsi qu'à sa famille, nos sincères condoléances.

Une délibération sur la gestion du personnel  été l'occasion pour nous d'interpeller le Maire sur sa gestion du personnel municipal et en particulier sur sa décision profondément injuste d'amputer les salaires de leurs primes et indemnité pour l'ensemble des jours d'absence. Avec Sarkozy, c'est la double peine : maladie et jour de carence. Avec Lepeltier, c'est la triple peine, le Maire ayant saisi cette "occasion" pour remettre en cause le versement des primes et indemnités sur tous les jours de maladie.

Or les salaires des agents municipaux sont faibles, très faibles. Leurs profils de postes et de carrière ne sont, pour certains, pas exempts de pénibilité, travaux dehors, travaux d'entretien. Colette Cordat relevait avec raison les inégalités qui sont les nôtres face à la santé et l'injustice qu'il y a à pénaliser ceux qui souffrent ou dont les enfants sont malades. Et si ici ou là un abus est détecté, doit-on pour autant en pénaliser tout le monde ? Nous avons clairement demandé au Maire de revenir sur sa position.

Deuxième dossier qui revenait au débat : Avaricum. A gauche, nous n'avons jamais approuvé ce projet en l'état, principalement en raison de son origine, la démolition de logements sociaux. Pour autant, la délibération proposée qui acte un nouveau retard sur ce dossier ne nous réjouit pas. Le promoteur n'est pas en mesure d'acheter parce que la commercialisation des surfaces commerciales n'est pas achevée (en raison, évidemment, de la crise) et parce que les banques ne prêtent pas dans de telles conditions. C'est malheureusement la traduction, pour Bourges, de la panne de l'économie et de l'impasse d'un système bancaire qui préfère la spéculation au soutien à l'économie réelle. Cela pose, bien sûr, le problème du devenir de ce site, une nouvelle fois différé ... et pour lequel il nous semble que de nouvelles propositions mériteraient d'être faites.

J'ai voulu, en plaisantant, "rassurer" la droite en leur annonçant ... le retour de la gauche au pouvoir. Et très sérieusement, deux choses au moins : l'exigence faite aux banques, par la distinction entre leurs activités de financement de l'éconmie et leurs activités spéculatives, de revenir en soutien de l'éconmie réelle ; mais aussi le pouvoir d'achat redonné aux familles par une fiscalité plus juste et une revalorisation des salaires qui permettront à nouveau d'avoir des projets commerciaux viables.

 

 

Les commentaires sont fermés.