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29 mai 2012

Conseil Municipal de Bourges

Deux dossiers importants ce soir au Conseil Municipal : la journée de carence "façon Lepeltier" et la modification du Plan Local d'Urbanisme.

Concernant la journée de carence, plusieurs constats s'imposent. Comme d'habitude, Lepeltier décide sans réfléchir, applique des règles extrêmement défavorable aux agents, par cynisme ou par négligence, puis fait machine arrière : ce Conseil Municipal délibérait sur le reversement aux agents de sommes dont ils ont été privés en raison d'une application maximaliste des textes !

Comme d'habitude aussi, Lepeltier se saisit d'un évènement extérieur, ici, la mise en place par le précédent gouvernement de la journée de carence, pour aller bien au-delà de ce seul point : il ajoute deux jours de carence supplémentaires sur les primes et indemnités, qui représentent une part non négligeable des revenus touchés par les agents. Il ne fera pas bon être malade à Bourges !

Or le contexte pour un grand nombre d'agents de la ville de Bourges, comme pour beaucoup de salariés ayant des petits moyens, c'est un pouvoir d'achat très serré, des métiers d'exécution souvent exposés, de plus en plus de femmes élevant seules des enfants et un vieillissement moyen des agents. Toute perte de pouvoir d'achat est cruellement ressentie. L'absentéisme est élevé, c'est vrai, mais les chiffres auquel il a été comparé ... ne sont pas comparables : avec le privé qui ne compte que les jours travaillés dans le décompte des absences alors que le public étend ce décompte à toute la semaine ; avec la fonction publique d'Etat qui regroupe d'autres types de métiers. On aurait aimé une comparaison avec d'autres villes : on ne les a pas eues.

Il faudrait plutôt rechercher les causes du fort taux d'absentéisme. La ville de Bourges a lancé une étude sur les "risques psycho-sociaux" dans ses services, constatant un malaise croissant : que n'attend-elle les résultats !

Bref, c'est la triple peine : problèmes de santé ; jour de carence sur le salaire ; et jours de carences supplémentaires sur les primes et indemnité. Nous avons voté contre.

Concernant la modification du Plan Local d'Urbanisme, il faut surtout retenir le retour en zone économique de tout le site de Carrefour. Ce site avait en effet précédemment été classé en zone à urbaniser, en projetant le départ de Carrefour. Ce départ n'ayant pas eu lieu, il retourne à sa vocation première. Mais le règlement d'une telle zone est tellement imprécis que tout est possible, en particulier en matière de hauteurs. Nous avons donc émis des réserves sur ce point et nous sommes abstenus sur la délibération.  

 

 

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