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02 septembre 2012

Fête des marais de Bourges

Nous étions des centaines, ou peut-être des milliers de Berruyers à profiter ce week end de la fête des Marais de Bourges. Temps agréable, beaux jardins, barques magnifiquement fleuries, animations : tout y était.

Le sujet du moment, sur les digues et dans les coulants, c'est la question des serres froides. Doit-on laisser monter ces serres qui permettent d'avoir des légumes plus précoces et moins exposés aux intempéries ? Faut-il les combattre au nom de l'esthétique, dont on conviendra qu'elle n'est pas superbe ! Ou les tolérer au nom du maraichage retrouvé ?

Les derniers maraichers professionnels ont cessé leur activité dans les marais dans les années 70. Il y a quelques années, les amoureux des marais s'inquiétaient d'une transformation discrète des parcelles en jardins d'agrément, avec pelouse, barbecue et balançoires. Aujourd'hui, on constate un certain renouveau du maraichage, avec des personnes qui produisent au-delà des besoins de la famille pour vendre de substantiels surplus sur les marchés et arrondir les revenus familiaux. Sur les marchés de Bourges, je constate qu'ils ont de plus en plus de succès, les Berruyers étant heureux d'"acheter local". Un professionnel est désormais installé.

Je n'aimerais pas voir les marais se couvrir de tunnels. Des règles précises existent dès à présent au Plan Local d'Urbanisme et dans le textes doncernant cet espace classé. Elles peuvent être mises en débat, évoluer. Je n'exclus pas que l'on puisse garder la possibilité d'avoir de telles installations, règlementées (hauteur, surface rapportée à la surface parcellaire, distance au bord de la parcelle, environnement, ...), en excluant certaines secteurs à protéger particulièrement. A débattre.

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