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24 septembre 2012

"Troubles à l'ordre public"

J'ai appris aujourd'hui que le permis de construire pour l'UNADO, la maison d'accueil pour quelques adolescents séparés de leur famille et en difficultés que nous avions eu le projet d'ouvrir à Mehun, avait été refusé par le Maire pour risque de "troubles à l'ordre public".

Presque dix-huit mois plus tard, donc, la Mairie de Mehun, sans étiquette mais bien à droite, décide qu'il est décidément bien périlleux dans une société de "gens bien" d'accueillir une poignée d'adolescents dont pas plus de quatre auraient dormi là.

Triste témoin de ce pourrait être notre société, et contre quoi il faut lutter.

Commentaires

Il est en effet navrant, qu’un élu qui représente sa commune, ne prend pas conscience des difficultés sociales de notre département, de notre pays, du monde. Rend-il services à ses administrés en paraissant comme un maire antisocial, qui part la même, par le choix qu’on fait les habitants de l’avoir choisi ; paraissent à leur tour comme des habitants entretenant : le repli sur eux-mêmes, la peur des autres, en un mot la régression culturelle de notre pays en refussant le différence et la rupture avec les principes de la solidarité.

Écrit par : Jacques Noyer | 26 septembre 2012

Il est navrant de constater à quelles graves dérives peut conduite l'esprit partisan.Je vous invite, madame FELIX à prendre connaissance des motifs qui m'ont amené à refuser le permis de construire auquel vous faites allusion.Il est fondé non pas sur le "risque à l'ordre public" mais pour des raisons qui ont trait à la" sécurité publique". Je n'ai fait que suivre l'avis défavorable de la commission d'arrondissement de Vierzon pour l'accessibilité aux personnes handicapées dont je vous recommande la lecture.
Enfin si je vous rappelle, comme depuis l'origine, que ce projet ne respecte pas en outre les règles du Plan Local d'Urbanisme, je vous rappelle aussi qu'à plusieurs reprises, j'ai confirmé que la ville de Mehun sur Yevre adhérant totalement aux initiatives prises au profit des adolescents concernés, a offert d'autres solutions comprenant en particulier le don d'un terrain municipal sur lequel ce projet aurait pu ou pourrait être réalisé ( cf mes lettres des 28 Janvier et 10 Février 2011)
" Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire disait Jean Jaurés"

Écrit par : PILLET François | 29 septembre 2012

Je prends acte du fait que le vocable utilise n est pas celui dont il a été fait état au bureau du Conseil General. Mais je trouve l argumentation d' une absolue hypocrisie. Si j ai bien compris, on peut accepter que vive dans cette grande maison une grande famille avec les nombreuses allées et venues qu une grande famille occasionne. Mais pas un groupe pas plus grand qu une grande famille mais malheureusement constitue d' adolescents sépares des leurs. Et pourquoi donc ?
Vous ne m aurez définitivement pas convaincue !

Écrit par : Irène Felix | 29 septembre 2012

M. PILLET, je prends connaissance de votre réponse au message d’Irène FELIX et vous livre ici mon ressenti car finalement votre positionnement dans cette affaire et vos propos à ce sujet en disent assez long sur vos pratiques et votre conception de l’action publique.

Tout d’abord, vous jugez navrantes les dérives dues à un esprit partisan. Sachez alors qu’en retour, celles dues à la condescendance, à la manipulation et à l’esprit clientéliste et électoraliste dont vous faites systématiquement preuve le sont tout autant. Vous vous dites sans appartenance à un parti politique et libre de vos choix. Dont acte. Permettez-moi alors, Monsieur le Maire, dans un esprit de transparence et de respect de nos concitoyens, de vous demander publiquement de ne plus figurer alors comme soutien inconditionnel des candidats UMP lors des différentes élections locales (comme encore dernièrement sur les tracts de Mme CRESPEL) et surtout de ne plus être « rattaché » au groupe UMP au palais du Luxembourg et, de fait, concourir à l’expression politique de cette formation. Car s’il est vrai que dans le cadre du Sénat, le rattachement administratif constitue un lien relativement lâche avec une formation politique (je vous laisserai alors le soin de choisir la définition du vocable « lâche » qui vous conviendra), vous seriez alors en parfait accord avec vos propos si vous rejoigniez, par exemple, les 7 sénateurs ne figurant sur la liste d’aucun groupe politique… Question de principes !

Mais revenons à l’UNADO qui nous préoccupe aujourd’hui… Je vous rappellerai simplement que votre adjoint et ami M. KOSZEK, alors Conseiller général, avait signé et donné son accord à ce projet du Conseil général du Cher. De fait, vos services ont dû en être logiquement informés dès le début. Or, vous avez attendu les protestations virulentes de certains de vos administrés pour réagir... Bravo, quelle belle preuve d’anticipation et de collaboration sur un sujet qui, selon vos dires, semble vous tenir à coeur ! Mais il est vrai, lorsque l’affaire a éclaté M. KOSZEK, alors candidat de la droite, était en lice pour les élections cantonales…

Je vous rappellerai également que les solutions que vous proposiez alors n’étaient pas satisfaisantes au regard de l’urgence qu’il y a dans ce département sur la prise en charge de ces adolescents car elles auraient repoussé la réalisation de ce projet de plusieurs années. Proposiez-vous une maison qui était de nature à satisfaire aux critères d’une telle réalisation dans un laps de temps assez court ? Quel est précisément et concrètement ce terrain municipal dont vous parlez ?

Au fond, Monsieur le Maire, vous ne tromperez pas la majorité des Mehunois sur cette affaire. Vous tentez, comme à votre habitude, de vous placer au-dessus de la mêlée et de montrer « patte blanche » mais vous étiez dès le début partie prenante ! Si vous vous souciez de ces adolescents, comme vous le laissez entendre, vous auriez pu davantage soutenir votre adjoint et Conseiller général de l’époque pour réaliser ce projet auquel, je me répète, il avait donné son accord !

La vérité, au fond, est que ce très bon projet avait pour vous le défaut d’être de Gauche et que laisser s’envenimer la situation comme vous l’avez fait était un moyen à très court terme en vue des élections cantonales ! Dommage pour vous et Armand KOSZEK que le coup n’ait pas fonctionné comme il aurait dû. Dommage pour vous que la Gauche ne se résume pas au seul PS ! Dommage pour vous que le PC vous ait pris ce que vous considériez comme étant votre bien !

Tous les obstacles à la réalisation de l’UNADO à Barmont auraient pu être levés, vous en aviez le pouvoir. Au fond, les seules vraies questions à se poser dans cette affaire sont les suivantes :

- Qu'avait-on à craindre, en adultes responsables et éclairés, de 7 adolescents en rupture familiale et fragilisés par la vie (7 en journée mais seulement 4 devaient y dormir!) encadrés jours et nuits par des éducateurs compétents ? Il ne s'agissait pas de psychopathes ou de délinquants apprentis meurtriers comme certains l’ont dit dans tout Mehun sans que publiquement vous vous en offusquiez !

- Peut-on juger et exclure des enfants sans même les connaître ? N’ont-ils pas les mêmes droits que les autres ?

- En tant que citoyens d’une République dont la devise est LIBERTE – EGALITE – FRATERNITE (vous savez, celle qui fut trop longtemps absente du fronton de votre mairie…), notre rôle n’est-il pas d’accompagner et d’aider, chacun à notre manière, les plus démunis afin qu’eux aussi trouvent leur place dans notre société ?

- Peut-on annoncer, comme motif de refus de ce projet, des coûts et des chiffrages annuels sur la prise en charge de ces enfants ? La réussite d’un enfant abîmé par la vie doit-elle suivre une logique économique stupide ?

A méditer donc. Pour ma part, cette société du repli sur soi à laquelle vous participez de manière insidieuse me fait peur...

Pour finir, vous avancez comme motif de votre décision, des questions relatives aux conditions d’accessibilité des personnes handicapées… Très bien ! Je vous invite alors à toujours garder la même ligne de conduite lorsqu’il s’agit des travaux de voirie et d’urbanisme que vous entreprendrez à l’avenir dans notre ville. Car trop nombreuses sont en effet les incohérences dont vous avez fait ou faites preuve en la matière : places de stationnement pour personnes handicapées à des endroits incongrus car sans lien d’accessibilité avec la voirie environnante (prévoir des places pour personnes handicapées à des endroits où les trottoirs ne permettent pas le déplacement d’un fauteuil roulant, sauf à se retrouver sur la route, paraît irréaliste), bandes podotactiles le long d’un mur, cheminement pour personnes handicapées avec pente au pourcentage relevant de la haute montagne, réfection de voiries sans abaissement des trottoirs aux passages piétons, travaux d’accessibilité réalisés d’un côté de la route mais pas de l’autre…

A bon entendeur,

Olivier PONTE GARCIA.

Écrit par : Olivier PONTE GARCIA | 30 septembre 2012

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