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27 novembre 2012

Vivre à Bourges

En avant première, la découverte du journal des socialistes berruyers, à lire sur le site de la section.

http://bourges.parti-socialiste.fr/files/2012/11/VAB.pdf

Commentaires

Plusieurs facteurs sont à l'origine dans l'aire urbaine Berruyère de
l'étalement urbain et du maintien de bâtiments et terrains en friches
(Ancienne clinique rue Baffier, immeuble Bonsecour rue Jaurès, ancien
IUFM rue Rousseau, ancienne DDE bd Juranville, Port Sec Sud et
prolongement de Port Sec Nord, route de Guerry, locaux vides de bureaux
dans toute la ville, logements vides particulièrement au centre...). De
ce fait, les prescription du PDU ne sont pas prêtes de se réaliser tant
que ces problèmes ne seront pas résolus. La durée et le temps des
déplacements s'accroitront si rien n'est fait. Voici les différents facteurs :

La principal cause est que tous les acteurs à Bourges pensent en terme
de voiture. Que ce soit le commerçant du centre ville (et son client),
le constructeur de logement et ses acheteurs ou locataires (HLM comprit)
ou le chef d'entreprise (service comme autres). Il faut absolument pour
eux un stationnement voiture et une route à fort trafic. Pourtant ce système a
déjà ses limites, il n'y a qu'à voir les bouchons croissant sur la
rocade.

La viabilisation du terrain agricole est trop faible en terme de coût.
Il n'est pas normal que cela coûte plus chère à réaménager un terrain ou
un bâtiment et que ce soit les collectivité qui en supportent le
financement (sachant qu'ils auront ensuite du mal à les revendre comme à
Lahitolle ou Baudens). Il faut faire payer le fait de détruire des
terrains qui nous permettrons d'avoir un agriculture nous permettant de
nous nourrir normalement. Toutes les communes de l'agglomération
détruisent du terrain agricole même la ville centre (Val d'Auron, Nord
et Breuzes).

Le rêve du pavillon jumelée sur grand terrain. Ce rêve est louable,
mais il y a des solutions pour parvenir à ce rêve tout en économisant
de l'espace. Habitat intermédiaire, toiture terrasse, grand balcon,
balcon-vérandas, maison jumelée avec forte isolation phonique des murs,
rues du centre ville calmes, meilleur implantation de la maison sur le
terrain afin d'avoir autant de jardin...sont des solutions d'économie
d'espace.

Le trop grand nombre d'acteurs qui se concurrencent. Bourges veut
réussir Avaricum qui est un assez bon projet pour le centre ville,
pendant ce temps Saint Doulchard et Saint Germain du Puy agrandissent
sans cesses leurs zones commerciales. Il faut un réel pouvoir de
l'agglomération et de la ville centre afin de pouvoir aménager là où
cela est utile (comme cela se fait dans tous les pays Européens qui
maitrisent leurs fonciers).

Le manque de mixité des quartiers. Les quartiers à Bourges sont de moins
en moins mixte. Il y a des quartiers d'habitation (Trouy Nord, Val
d'Auron, CREPS...), d'autres d'activités (Route d'Issoudun...) et
d'autres de commerces (Route d'Orléans, de la Charité...). Cela fait que
les déplacements s'accroissent du fait de la nécessité de relier ces
quartiers entre eux. Le manque de mixité est également facteur
d'étalement urbain. Par exemple pourquoi à Baudens ne pas avoir mis des
commerces sous les logements actuellement en construction.

Écrit par : FranckM | 28 novembre 2012

A Baudens, il est précisément prévu une telle mixité d' activités pour des gens de toutes conditions. Je vous fais une petite liste : < /p>
- sur le plan des habitants, du logement social et du logement résidentiel, un foyer pour personnes handicapées
- sur le plan des formes d' habitat, des immeubles et des pavillons, du neuf et du rénove, dans les "peignes" de l hôpital comme dans les logements des officiers
- sur le plan des activités, du logement, des commerces a l angle du Bd Joffre et de la rue de Gionne, des professions libérales (a confirmer), des services (Pole Emploi) et des institutions (sans doute, la Chambre des Metiers)
- sur le plan de l occupation de l espace, des espaces construites et des espaces verts, des espaces de circulation et de promenade.


On a bien sur ce site, quand il sera termine, un ensemble de fonctions et un mode d' appropriation de l espace qui doit permette de nouvelles habitudes de vie. A condition que la ville autour suive, car un eco-quartier ... Ce n est qu un quartier d' un tout !

Écrit par : Irène Félix | 29 novembre 2012

Merci de votre réponse mais je me doutais que vous citeriez l'éco quartier Baudens.

Certes, actuellement dans le Cher, il est l'opération la plus exemplaire en terme de mixité d'habitat et de fonction ainsi qu'en terme de densité tout en offrant un certain nombre d'espaces verts. Ceci dans un espace très central préservant une grand partie du patrimoine.

Pourtant il n'est pas exempt de problèmes futures dut à certaine erreur de conception ainsi que de facteurs exogènes.

La principal erreur de conception est de ne pas avoir décider d'implanter une grosse partie des logements sociaux au dessus des locaux commerciaux, à l'emplacement le moins calme côtée boulevard Joffre (lot 4 par exemple).
Je n'ai pas dit qu'il fallait construire des logements sociaux au rabais mais en donnant les meilleurs emplacements aux logements sociaux, il sera plus difficile de vendre les logements privés. Pour l'instant on ne peut pas dire que les investisseurs privés se bousculent au portillon, même s'il est vrai que le climat d'investissement national n'est pas des plus faciles. J'ai franchement des doutes que dans le quartier Baudens on arrive un jour à ce que les logements sociaux pèsent le tiers du quartiers comme initialement prévus (même pourcentage que dans la ville).
De plus pourquoi les avoir réunis au même endroit dans le quartier, ceci risque qu'ils soient stigmatisés, vu comme un ghetto même s'il n'y aura vraisemblablement pas de problèmes. Il aurait fallut les mettre à plusieurs endroit du quartier (le gardien pouvait très bien le gérer au niveau du quartier)et échelonner les constructions dans le temps. Le délai serré du PRU risquent d'entrainer les mêmes problèmes de concentration que les quartiers dit de ZUP tant décrié.

Question services et bureaux certes il y en aura mais cela ne sera que des déplacements dans la ville et des sociétés de la sphère publique. Aucune entreprise venant de l'extérieur. C'est remplir des bureaux pour en vider d'autres. Bourges a du mal à attirer, il n'y a qu'à voir tout les bureaux vides sur l'agglomération, cela devient catastrophique.

Question commerces, il faudrait envisager un petit supermarché servant de locomotive aux autres commerces du grand quartiers (Baudens, Baffier et Industrie). Du reste Gionne est le quartier de Bourges où les habitants sont les plus loin d'un supermarché ou d'une grosse supérette.

Écrit par : FranckM | 01 décembre 2012

Les commentaires sont fermés.