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04 avril 2013

La solution de facilité

Un avis favorable vient d'être donné pour le développement d'un centre commercial à la sortie de Saint-Doulchard. 15 000 m² de surfaces commerciales, 200 emplois annoncés.

C'est la solution de facilité : celle qui consiste à repartir d'une page blanche (ici, une terre libre de construction) pour lancer un projet plutôt que réutiliser les espaces disponibles dans la ville. La zone commerciale de Saint-Doulchard se développe ainsi, depuis quelques années, et grignote petit à petit les clients de la route de la Charité ou du Centre ville berruyer. Le résultat à Saint-Doulchard est indéniablement plutôt efficace mais à Saint-Germain, cela se traduit par des fermetures d'enseignes. Quant à Avaricum, il faudra connaître les enseignes installées de part et d'autre pour en juger.

Au total, combien cela fera-t-il d'emplois, entre ceux créés d'un côté et ceux détruits de l'autre ?

Sans doute, le retard mis dans l'aménagement d'un espace accueillant route de la Charite, d'une part, les modernisations insuffisantes des commerces, d'autre part, portent une part de responsabilité dans l'émergence de cette concurrence. Mais à l'échelle de l'agglomération, cela laisse très interrogatif.

Commentaires

Je partage cet avis. Le développement péri-urbain au détriment du centre ville de la ville capitale de notre département, ne laisse pas de poser question. Quid des enseignes qui portent le dynamisme du centre ville de Bourges ? Il est urgent effectivement, comme le fait Irène, de poser cette question à l'échelle de l'Agglo. Il faut penser son développement non pas de façon isolée, mais dans sa globalité et dans le respect des équilibres des territoires. Au sud de Bourges ; 7 communes du canton de Levet appartiennent à l'Agglo. L'ensemble de l'offre commerciale et industrielle est bien éloignée de cette réalité.

Écrit par : Pascal goudy | 05 avril 2013

Je suis d'accord avec toutes vos analyses et j'ajouterai également: quid de l'environnement? C'est encore un accroissement de l'artificialisation des terres. Cessons ces projets inutiles si ce n'est aux promoteurs qui s'en mettent plein les poches au détriment de toute une économie, d'une qualité de vie et d'un bien-être global. Il faut repenser, redessiner l'agglomération berruyère. Au regard de l'évolution de la ville et de son agglomération, cela doit être la première des priorités!

Écrit par : Gary Defrance | 05 avril 2013

Madame Felix c'est bien de parler de ce projet pour lequel la mairie de Bourges a voté selon aucune logique.

Toutefois le développement commercial de la route de la Charité n'est pas défendable car il se fait comme la route d'Orléans au détriment du centre ville et des commerces de proximité (cf le carrefour Market de Fenestrelay qui a fait fermer celui de la Chancellerie et qui met bien à mal celui de Saint Germain centre).

Avec des zones commerciales périphériques moins importantes, il y aurait des commerces de proximité, des supermarchés au coeur de zones résidentielles comme à Trouy centre ou nord par exemple.

Le développement de ces deux zones ne participent qu'au développement exclusif de la voiture. Les projets sur ces deux zones sont donc contraires au PDU voté par toutes les communes de l'agglomération.

Je sais que vous n'êtes pas totalement partisane d'Avaricum du fait d'enseigne du grand commerce (Zara, New Yorker...). Néanmoins si elles n'étaient pas sur Avaricum elles s'implanteraient en périphérie et par leurs rôles de locomotive ne serviraient pas les autres commerces du centre de Bourges.

Que reste t il pour contrer cette décision en CDAC et par qui ?
Un recours dans le mois en CNAC.
Les commerçants du centre s'ils en ont les moyens et l'envie.

M Goudy peut être avez vous une idée pour ce recours ?

En tout cas, un triste jour pour la vie de notre cité.

Écrit par : FranckM | 05 avril 2013

Le centre ville est abandonné non seulement par ses commerces mais surtout par ses habitants!Il serait intéressant de comparer l'agglomération de Bourges avec d'autres de même strate... Et je pense que cette comparaison montrera que l'étalement urbain, l'éclatement urbain devrions-nous dire, n'est pas du tout la solution adaptée à la fois à notre situation mais aussi à notre culture. Plus d'étalement urbain veut dire plus d'infrastructures a construire et à entretenir. Plus d'étalement urbain veut dire plus de temps de transport donc un lien social exsangue. Plus d'étalement urbain veut dire plus de distance à parcourir donc un coût financier et écologique majoré. On voit parfois le centre ville recouvert d'une chape de pollution. Ce sera certainement pire en accentuant cette ineptie de l'étalement à outrance. En parlant de pollution, venons-en à la pollution visuelle. Aujourd'hui, en arrivant sur Bourges, on peut avoir la chance de voir la Cathédrale surgir tel un immense voilier, seule plantée sur un aplomb... Cette magnifique carte postale pourrait être remise en question avec de telles propositions urbanistiques? C'est une éventualité...Bref, cessons de construire ces excroissances commerciales qui ressemblent à des hoquets urbains et faisons comme si nous étions dans l'agglomération de Bourges, non?

Écrit par : Alex | 06 avril 2013

Tout à fait d'accord avec vous Alex mais le problème c'est que les habitatnts de l'agglomération de Bourges veulent tout faire avec leurs voitures et avoir un pavillon avec grand jardin. Regardez l'échec de Lahitolle et de Baudens en terme de commercialisation de programmes privés. Regardez le monde qui va route de la Charité et d'Orléans. Regardez les restaurants pleins à l'échangeur. Regardez le succés des lotissements des jardins du Val d'Auron et du CREPS. Cela va être dur de faire changer les mentalités. Avec Mon Cher Vélo nous essayons cela, mais je vous concède que ce n'est pas facile et qu'il faut de la persévérance.

Écrit par : FranckM | 08 avril 2013

LA CHRONIQUE ANNONCEE DE LA MORT
DU VELO ET DES COMMERCES SUR BOURGES


CONSTAT ACTUEL

CENTRE VILLE (50.000 m2)

50.000 m2 de commerces, essentiellement du commerce indépendant et des franchises sur des petites surfaces.
Quelques locomotives commerciales comme la FNAC, H&M, Aubrun (Eurodif) ou Leclerc.

Le commerce se réparti ainsi :
Sur le cœur de ville (triangle commercial pour les emplacements n°1 et les locomotives) : Rue Moyenne, du Commerce, Pelvoysin, Mirebeau et Coursalon).
Sur d’autres rues de centre ville (commerces indépendants : principalement la rue d’Auron, Haut de la rue Moyenne, Place Mirpied, Rue Bourbonnoux…)
Sur des faubourgs du centre ville : Rue E.Vaillant, Bd de la République, Prado (Leclerc), Marronniers, Baffier, Barbès/Rousseau, Laudier (Gare), Quai du Prado (zone commerciale et ludique autour du cinéma)….

PERIPHERIE (163.000 m2)

163.000 m2 de commerces, essentiellement des franchises sur des grandes surfaces de type boite à chaussure implanté le long d’un axe routier très fréquenté (route d’Orléans et de La Charité).
Des locomotives commerciales nombreuses comme des hypermarchés (Géant et Carrefour) et des magasins spécialisés (Décatlhon, Leroy Merlin, Cultura, Brico Dépôt, But, Conforama, Darty, Babou…).

Le commerce se réparti ainsi :
Sur la route de La Charité (commune de Saint Germain du Puy pour une grande partie et commune de Bourges) : Hypermarché Carrefour (proche des faubourgs de Bourges) puis tout le long de la route d’Auxerre sur plusieurs kilomètres (ancienne zone industrielle se transformant petit à petit en zone commerciale).
Sur la route d’Orléans (commune de Saint Doulchard) : tout le long de la route d’Orléans sur plusieurs kilomètres (ancienne zone agricole). Le Géant se situant à mi chemin de cette route commerciale.
Dans une moindre mesure au sein de quartiers pavillonnaires, composés de magasins de proximité (boucher, boulanger, coiffeur…) autour de supermarchés (Aéroport, Val d’Auron, route de Dun, Gibjoncs, Chancellerie, Centre de Saint Germain du Puy ou de Saint Doulchard…).


PROJETS PREVUS (+ 40.500 m2)

CENTRE VILLE (+ 9.500 m2 soit au final 59.500 m2)

Avaricum (9505 m2 avec 7 grandes boutiques de 355 à 1500 m2) dans le prolongement du cœur de ville piéton Berruyer (rue Mirebeau).
Opération mixte et complexe composé de locomotives commerciales (Zara, Monoprix, New Yorker et Mango), de petites surfaces de commerces entre 50 et 150 m2, d’un parking (350 places) et de 81 logements.
Elle est destinée à renforcer le centre ville grâce aux locomotives commerciales, à augmenter le nombre de stationnements, à attirer de nouveaux habitants en ville et à agrandir la zone piétonne.

PERIPHERIE (+ 31,000 m2 soit au final 194.000 m2)

Galerie Marchande du Géant (route d’Orléans sur Saint Doulchard) consistant à l’agrandissement de la galerie marchande
(Actuellement d’assez grande taille) de 12 boutiques (985 m2) soit 36 boutiques au final (2587 m2).
Les travaux de cet agrandissement par la société Eurocommercial est en cours.

Rétail Park De Varye de 15.907 m2 (route d’Orléans sur Saint Doulchard) consistant à la création d’un hypermarché de 3.030 m2,
de 7 grandes surfaces (de 500 m2 à 2.450 m2) et 17 petites surfaces (moins de 300 m2).
Ce projet à la sortie d’agglomération et sur terre agricole a été accepté en CDAC le 3 Avril 2013 par l’unanimité des membres.
Aucune des enseignes n’est connue.

Intermarché des Danjons de 5.003 m2 (Rue Louis Mallet dans la ZI des Danjons sur Bourges) consistant à la création d’un hypermarché de 2.722 m2, de 2 grandes surfaces (739 m2 chacune) et 7 petites surfaces (moins de 300 m2).
Ces chiffres sont ceux de la CDAC du 28 septembre 2012.
Ce projet dans la zone industrielle sur d’anciens entrepôts a été refusé en CDAC le 28 Septembre 2012 mais devrait rapidement être proposé à nouveau en CADC et cette fois ci accepté.
Aucune des enseignes à part l’Intermarché n’est connue.

Rétail Park DKR de 3800 m2 (route de La Charité sur Bourges, entre Pizza del Arte et But) consistant normalement à la création de grandes surfaces (comme celles de la zone actuelle de Babou).
Ce projet sur les anciens moulins d’EPIS Centre devrait être rapidement déposé en CADC par le propriétaire du terrain (DKR est la maison mère de Babou).
Aucune des enseignes n’est connue

Galerie Marchande du Carrefour (proche de la route de La Charité sur Bourges) consistant à l’agrandissement de la galerie marchande (actuellement de taille moyenne) de 30 boutiques, soit 49 boutiques au final (4000 m2) avec au moins1600 places de parkings.
Ce projet sera présenté en CADC le 23 Mai 2013 par le propriétaire de la galerie marchande (Klépierre est un leader français des galeries marchandes et des centres commerciaux).
Aucune des enseignes n’est connue.
Ce projet est celui qui concurrence le plus le centre ville du fait de sa pseudo proximité avec le centre.

CONSEQUENCES COMMERCIALES

Pour la galerie marchande des Gibjoncs Cap Nord : risque de fermeture de nombreuses boutiques et départ du supermarché de cette zone situé dans un quartier en difficulté financière et sociale. Risque de ghettoïsation de cet espace commercial à proximité de nombreux habitants aux ressources faibles ayant un faible taux d’équipement automobile.

Pour l’espace commercial de la Chancellerie : risque de fermeture des boutiques de cette zone situé dans un quartier en difficulté financière et sociale. Risque de ghettoïsation de cet espace commercial à proximité de nombreux habitants aux ressources faibles ayant un faible taux d’équipement automobile. A noter que l’espace commercial a été construit à grand frais par Bourges Plus.

Pour les commerces de proximité d’Asnières, Saint Doulchard mairie et vieux bourg, Saint Germain du Puy centre, Pignoux ou encore Sembat : risque d’accélération du non remplacement des commerces de proximité au départ à la retraite des commerçants indépendants.

Pour les commerces de proximité de Mehun sur Yèvre, Avord ou encore Les Aix d’Angillon : risque d’accélération du non remplacement des commerces de centre ville au départ à la retraite des commerçants indépendants.

Pour les éventuels commerces de proximité de la technopole Lahitolle et des Eco-quartiers de Baudens, les Breuzes et la Bergerie : risque d’éco-quartier sans commerces, ce qui est contraire à la mixité d'usages qu'ils promeuvent.

Pour les routes commerciales de la Charité et d’Orléans : risque de multiplication des friches commerciales sur les magasins les plus anciens (exemple de la nouvelle zone «Babou» qui a crée des friches commerciales sur la route de la Charité comme l’ancien local de Babou qui selon la décision de la CDAC devait être réutilisé ).

Pour la zone commerciale et ludique des Quais du Prado : risque de fermeture de magasins suite à leurs déplacements vers ces nouvelles zones commerçantes, et donc éloignement du centre ville des commerces situés jusqu'alors en proximité immédiate.

Pour les faubourgs Berruyers (Leclerc, Picard, halle St Bonnet, gare…) : fragilisation et fermeture de commerces pour une population ayant un taux d’équipement automobile inférieur à la moyenne et dont une partie a des ressources faibles.

Pour le cœur de ville et le centre ville : fragilisation et fermeture de certains commerces. Un centre ville devenant de plus en plus un centre ville musée sans vie et sans activités.

CONSEQUENCES POUR LES DEPLACEMENTS

CENTRE VILLE

PIETONS

Actuellement de nombreux clients viennent dans les commerces du centre ville à pied car nombreux sont ceux habitant à moins
de 1 km.
Entre les commerces, la grande majorité des clients (même ceux venant en voiture au centre ville) se déplacent à pied.
S’il y a une réduction de la taille commerciale du centre ville, de nombreux clients devront utiliser leurs voitures (ou en acheter une pour les plus fragiles économiquement et n'étant pas équipés) pour se rendre dans les commerces périphériques et se déplacer entre ces commerces périphériques.

BUS
Actuellement un certain nombre de clients viennent dans les commerces du centre ville en transport collectif car nombreux sont ceux habitant à moins de 5 km et pouvant le rejoindre facilement par ce moyen. La majorité des utilisateurs des transports en commun sont des «captifs» cad qu'ils ne disposent pas d'une voiture.
Le centre ville est au croisement de toutes les lignes de bus de l’agglomération desservant la plupart des habitants de l’agglomération. Ainsi, s’il y a une réduction de la taille commerciale du centre ville, de nombreux clients ne pourront plus utiliser les transports en commun et dépendront d’une voiture pour la plupart de leurs achats, les zones commerciales périphériques étant difficilement joignables en bus car étant sur une seul ligne du réseau.

VELO
Actuellement un certain nombre de clients viennent dans les commerces du centre ville à vélo car nombreux sont ceux habitant à moins de 3 km et pouvant le rejoindre facilement.
Entre les commerces, les clients cyclistes se déplacent à vélo ou à pied.
S’il y a une réduction de la taille commerciale du centre ville, de nombreux clients ne pourront plus utiliser le vélo et dépendront d’une voiture pour la plupart de leurs achats.
Les zones commerciales périphériques étant difficilement joignables à vélo du fait de leur éloignement géographique, de l’environnement peu agréable des zones traversées, de l'absence d'aménagements dédiés du fort trafic automobile et de la forte présence de poids lourds dissuadant la plupart des cyclistes.
La rocade verte ou des pistes cyclables ne seront utilisés que par une infime partie des cyclistes pour se rendre dans ces zones périphériques.

COMMERCES DE PROXIMITE (Faubourgs et quartiers d’habitation)

PIETONS
Actuellement un certain nombre clients viennent dans les commerces de proximité à pied car nombreux sont ceux habitant à moins
de 1 km.
S’il y a une réduction de la taille commerciale des faubourgs et quartiers d’habitation, de nombreux clients devront utiliser leurs voitures (ou en acheter une pour les plus fragiles économiquement et n'étant pas équipés) pour se rendre dans les commerces périphériques.

BUS
Le bus est peu utilisé pour se rendre dans les commerces de proximité.

VELO
Actuellement un certain nombre de clients viennent dans les commerces de proximité car nombreux sont ceux habitant à moins de 3 km et pouvant les rejoindre facilement. .
S’il y a une réduction de la taille commerciale des faubourgs et quartiers d’habitation, de nombreux clients ne pourront plus utiliser le vélo et dépendront d’une voiture pour la plupart de leurs achats.

PERIPHERIE

Du fait de l’accroissement des commerces périphériques, il y aura une hausse de l’usage automobile.
La voiture est la seule solution véritable pour se rendre dans les zones commerciales périphériques.

PIETONS
Il est quasiment impossible de rejoindre les commerces périphériques à pied du fait d’un fort trafic automobile et de leur éloignement des zones d’habitations.
Entre les commerces périphériques, il est difficile et peu agréable de se déplacer à pied. La plupart des consommateurs utilisent leurs voitures même pour des courtes distances entre magasins.

BUS
Les zones commerciales périphériques sont difficilement joignables en bus car elles sont situés sur une seul ligne du réseau.
La ligne en question dessert peu d’habitants et pas forcément ceux des quartiers situés à proximité.

VELO
Les zones commerciales périphériques étant difficilement joignables à vélo du fait de leur éloignement géographique, de l’environnement peu agréable des zones traversées, de l'absence d'aménagements dédiés du fort trafic automobile et de la forte présence de poids lourds dissuadant la plupart des cyclistes.
La rocade verte ou des pistes cyclables ne seront utilisés que par une infime partie des cyclistes pour se rendre dans ces zones périphériques

PROPOSITIONS DE MON CHER VELO
(En accord avec le PDU, le SCOT et « le bon sens paysan »)

Annulation du projet De Varye en CNAC car ce projet construit sur une terre agricole est trop loin de tout zone d’habitation.
Il fera fermer de nombreux autres commerces et augmentera fortement l’usage automobile sur l’agglomération.

Extension de la galerie Marchande de Géant, vu l’état d’avancement des travaux il est impossible de revenir en arrière.
Il est regrettable que ce projet aboutisse car il est synonyme de destruction du commerce de centre ville et de proximité, ainsi que de hausse exclusive de l’usage automobile.

Annulation du projet d’agrandissement de la galerie marchande du Carrefour en CDAC car ce projet est conçu dans une zone favorable au tout automobile, il n’est pas inséré dans des quartiers d’habitations et il concurrence fortement le centre ville et les commerces de proximité (particulièrement ceux des Gibjoncs et de la Chancellerie).
Mon Cher Vélo, concernant cette partie de l’agglomération, est pour l’installation de commerces de proximité sur la technopole Lahitolle (future quartier d’enseignement supérieur, de bureaux et d’habitations) afin de rendre ce nouveau quartier vivant.

Annulation du projet de DKR («Babou») par la commune de Bourges ou la CDAC car il y a suffisamment de friches commerciales aux alentours. Ce projet ne favorisant que l’usage de la voiture ne se justifie pas dans une agglomération en perte d’habitants.
Mon Cher Vélo, en ce qui concerne ce terrain ainsi que Port Sec Nord et Sud, est pour la construction d’un quartier résidentiel qui sera à proximité de zones de travail, de commerces et de services (notamment les collèges sous utilisé de Bourges Nord).

Réduction avec transfert éventuel à l’éco-quartier des Breuzes de la zone « Intermarché ».
Un quartier de proximité commercial peut se justifier à l’ouest de la ville mais pour une taille beaucoup plus réduite.
Il ne faudra pas réduire les quartiers de commerces de proximité du Leclerc ( Prado) et du Carrefour Market (Aéroport).

Soutient total de tous les commerces de proximité situés au sein des quartiers ainsi que tous ceux de centre ville .
Seuls ces commerces sont en mesure de maintenir le lien social et de favoriser les déplacements doux.
Des actions communes seront à faire entre le vélo et ces commerces.

Écrit par : FranckM | 22 mai 2013

Merci pour votre recensement très précis. Votre analyse sur les conséquences de ce grand ensemble commercial sur les commerces locaux et sur els déplacements est peu discutable.
Une ou des associations de commerçants du Centre Ville de Bourges déposent un recours. C'est une décision que je salue.

Écrit par : Irène Félix | 23 mai 2013

Merci de votre réponse et d'en parler. Ce recours est très bien et l'on sent que les commerçants commencent à réagir.
Le problème c'est que vous venez (Bourges, Bourges Plus, St Germain ou St Doulchard et le Conseil Général) d'accepter par 7 voix pour et une abstention l'agrandissement de la galerie marchande de Carrefour Chappe (qui sera porté à 49 boutiques). A un moment donné il (les politiques) faut être cohérent avec vos dires. Je ne vous vise pas vous en particulier mais le CG et ou la mairie de St Germain qui sont dans votre majorité.

En tout cas, l'information vous êtes une des rares pour l'instant à l'avoir relayé et on ne peut que s'en féliciter. Le Berry Républicain par exemple garde bien de ne pas en parler. Est ce normal de cacher de tels annonces qui auront des conséquences désastreuses pour la vie de notre citée ?
Non même si la plupart des gens n'en mesurent pas les conséquences, il faut leur expliquer, pour cela un débat est nécessaire sur le commerce.

Autre mauvaise nouvelle, des rumeurs d'une zone commerciale à l'échangeur.
Une confirmation d'une espace ludique pour enfant (style les jeux d'IKEA et Mac Donald en plus gros) en face de Décathlon. Là cela confirme l'humanisation des zones et leurs volonté de se rendre agréable et ludique alors que pendant ce temps beaucoup trop de magasin du centre ville ne voient dans la voiture que la seule solution pour résoudre leurs problèmes (elle est nécessaire pour eux, le tout piétonisation serait une erreur, mais ce n'est pas la seule solution).
Enfin une reflexion personelle, il ne faut pas penser que les locomotives commerciales du centre ville (Fnac, HM....) sont immuables à y rester.

Écrit par : FranckM | 24 mai 2013

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