Irène Félix

Je participais mardi à la restitution, par le Centre Communal d'Action Sociale de Bourges, d'une très intéressante étude statistique sur la population berruyère. Cela permet d'avoir une photographie de la population berruyère, comparée aux grandes tendances du pays.

En dix ans, la population française a augmenté de 7,3%. La population berruyère a baissé de 8%. Le déficit se constate surtout pour les trentenaires.

La population bouge beaucoup : dans les cinq dernières années, 13000 personnes se sont installées à Bourges mais 18000 l'ont quitté. Ce taux de renouvellement est conforme à la moyenne française. Mais ce qui est marquant, c'est que le seul solde positif (entrants - partants) concerne les personnes vivant seules.

46 % des foyers berruyers sont constitués de personnes seules pour seulement 34 % en France. Le ménage "moyen" berruyer comprend 1,97 personne pour 2,27 en France.

Les familles monoparentales représentent un tiers des familles avec enfants à Bourges. Elles ne représentent qu'un cinquième des familles avec enfant en France. Dans les familles monoparentales, une fois sur deux, le parent seul est inactif. Inversement, dans les couples avec enfants, les deux parents dont inactifs seulement dans 10 % des cas (et dans 60 % des cas les deux parents travaillent).

Le nombre de personnes de plus de 85 ans va beaucoup augmenter. A Bourges, le revenu des personnes âgées est supérieur à la moyenne de celui de la classe d'âge en France métropolitaine.

47 % des Berruyers sont propriétaires, pour 66% des habitants du Cher et 58 % des Français. Les trois quarts des logements de plus de trois pièces sont occupés par des ménages de une à deux personnes. Les ménages "familiaux" , quant à eux, se sont periurbanisés.