Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12 juin 2006

Europe

Dans le cadre de mon activité professionnelle, je participe ces jours-ci à un séminaire de travail européen. Cela fait deux ans que nous nous rencontrons régulièrement pour travailler sur la recherche d'une agriculture durable.

Ces rencontres européennes me permettent de toucher du doigt un fonctionnement que je ne crois pas isolé : les pays d'Europe du nord sont nombreux (même s'ils sont petits) ; leurs chercheurs maîtrisent parfaitement l'anglais ; ils ont l'habitude de travailler ensemble. A côté de cela, les pays d'Europe du sud n'ont pas les moyens d'envoyer des délégations très nourries ; leur situation est tellement différente qu'ils peinent à se raccrocher à ce qui motive les pays du nord ; et globalement, les Français en particulier, au moins dans notre groupe, ils maîtrisent moins bien l'anglais. Le résultat est un glissement progressif des rencontres vers les thèmes et la vision intéressants prioritairement l'Europe du nord.

J'ai un peu le sentiment que ce que je vis là est assez général. Il faut vraiment que les Français maîtrisent parfaitement l'anglais et adoptent des stratégies d'alliance avec d'autres pays pour défendre leurs points de vue. Je pense qu'il y a urgence.