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18 octobre 2010

Musée de la résistance et de la déportation

Nous inaugurions ce soir le musée de la résistance et de la déportation dans le Cher. Adossé aux archives départementales, il présente la mémoire de la résistance dans le Cher, autour de la ligne de démarcation qui a coupé en deux le département.

L'histoire a marqué le Cher de tout ce que le nazisme a provoqué de barabrie, et a révélé de courage et d'engagement pour le combattre. La tragédies des juifs jetés vivants dans les puits de Guerry ; la lâcheté des Français au service de l'occupant ; la générosité de certains allemands ; la révolte des militants et la résistance discrète des hommes et des femmes de l'ombre ; la virtuosité des parachutages anglais et alliés ; les privations ; les arrestations arbitraires, contre les juifs qui presque tous sont morts dans les camps, contre les résistants, contre les gens du voyage ; les coups d'éclats, l'imagination des passeurs ; l'épuration après-guerre.

Le musée a d'abord une ambition pédagogique, pour que la mémoire soit transmise aux générations futures. Formons le voeu que les enseignants s'en empareront pour leurs cours.

Il était émouvant ce soir de recevoir Jean-Louis Crémieux-Brihlac, droit comme un i, voix ferme, souvenirs précis ; et Sir Cardlif, colonel de l'armée britanique qui avait participé aux larguages ou à l'évacuation de résistants dans le Cher, dans son uniforme couvert de décorations, humour anglais intact et esprit de liberté. Merci à vous pour vos vies et vos engagements.