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14 juin 2008

Irlande

Les Irlandais ont voté non. Pas tous pour des raisons qui nous enthousiasment, le repli nationaliste et populiste n'épargnant aucun pays européen. Mais ils ont voté non.
C'est tout de même frappant de constater que quand on leur demande leur avis sur l'évolution de l'Europe, beaucoup de peuples européens traînent les pieds.
L'Europe, on l'a voulue - on, j'entends les socialistes et d'autres avec eux. Elle a fait de bonnes choses : la paix, la disparition progressive des dictatures en Europe, des avancées considérables sur le droit de l'environnement. Mais elle ne protège plus ou plus assez. Et on ne sait pas où elle va nous emmener. Or on en a toujours, toujours autant, plus que jamais besoin pour maîtriser notre destin face à la mondialisation financière. Et elle ne répond plus ou mal.
Il serait vraiment urgent que les socialistes européens s'emparent de cette question avec sérieux et proposent une réorientation forte pour les élections européennes de 2009. La prise de parole de Poul Rasmussen, président du Parti Socialiste Européen, ce matin, à la convention nationale du PS à Paris, m'a semblé nettement en deçà de l'enjeu.
Il reste un an.