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05 septembre 2006

(Ne pas) faire ce que l'on dit : le gouvernement et les personnes âgées

Grand concert de tam-tam cet été sur la prise en charge des personnes âgées par le gouvernement. Et nouvel exemple du décalage entre les discours et les actes.
Une maison de retraite doit se construire sur Bourges, à l'emplacement de l'ancien couvent des soeurs de la Charité. Idéalement placé, juste derrière la gare, ce projet associatif bénéficiant des fonds d'une fondation offrira des tarifs tout à fait acceptables, permettant une habilitation à l'aide sociale donc l'ouverture aux plus démunis. C'est un excellent projet, qui pourrait se faire vite : foncier disponible, plans faits, financements du porteur de projet acquis, conformité avec le schéma départemental des personnes âgées, avis favorable du Comité régional ad hoc, ..., bref, tout pour plaire. Sauf que l'Etat, qui finance les soins en maison de retraite, n'a pas le budget pour qu'une nouvelle maison de retraite s'ouvre dans le Cher !
Le pompon, c'est qu'il aurait fallu que le Président du Conseil Général (ou son Vice-Président, en l'occurence moi-même) co-signe avec le représentant de l'Etat un arrêté de refus.
J'ai refusé de co-signer ce document, comme c'est l'usage. Pas pour embarrasser les fonctionnaires d'Etat qui ne font que leur boulot avec les moyens dont ils disposent. Mais parce que je veux que les choses soient claires pour tous : si les places manquent en maison de retraite dans le Cher, dès aujourd'hui et plus encore demain, ce n'est pas que le Conseil Général n'a pas fait son boulot. C'est que l'Etat n'a pas débloqué les moyens nécessaires. Qu'on se le dise !