21 juin 2006
Projet socialiste : ce qui me fait plaisir
Pour avoir siégé 5 ans au Bureau National du Parti, j'ai été amenée à défendre un certain nombre de positions que je continue de relayer dans les instances dont je suis membre. Je retrouve dans ce projet deux points qui m'intéressent.
D'abord, la proposition de mettre en place des indicateurs de croissance durable pour mesurer la richesse nationale autrement que par le seul Produit Intérieur Brut, en tenant compte du coût de la pollution et de la destruction de ressources non renouvelables. Du point de vue du développement durable, c'est intéressant.
J'étais allée plus loin en 2002, dans une note à Pierre Moscovici alors responsable de la rédaction du projet du candidat à la présidentielle en proposant d'utiliser l'Indice de Développement Humain prôné par certaines organisations internationales. Cet indice englobe dans la richesse d'un pays le niveau d'éducation de ses habitants, leur état de santé, la maîtrise des ressources non renouvelables. Je trouve que ce serait d'autant plus intéressant que je reste persuadée que la richesse d'un territoire repose - pas uniquement mais assez largement - sur celles et ceux qui y vivent.
Autre point positif qui reprend l'amendement que j'ai proposé lors des discussions internes de ces derniers mois : l'accès à la commande publique du secteur de l'économie sociale et solidaire sera privilégié. Je me réjouis que cette proposition ait été retenue et j'ai la faiblesse de penser que j'ai pu y contribuer. Qu'une collectivité publique ne puisse pas, à l'heure actuelle, affirmer qu'elle préfère faire travailler l'économie sociale plutôt que d'engraisser des actionnaires ne me paraît pas juste. Reste à imaginer les bâtons que l'Union Européenne peut mettre dans les roues d'un tel projet au nom d'une concurrence libre et non faussée ...
Texte du projet
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