30 juin 2006
Vent et courtisans
Ainsi, Lionel Jospin ne se serait pas "définitivement" retiré de la vie politique. Immédiatement, voilà que les girouettes s'affolent et prennent le vent.
Dans la compétition interne au PS qui s'est ouverte pour la présidentielle, il est désolant de voir combien les options idéologiques "définitives" des uns et des autres peuvent être oubliées au profit de celui ou celle qui, à un instant donné, paraît être le meilleur cheval. Le comble est atteint quand on "réserve sa réponse" à plus tard, c'est à dire au moment où on aura le plus de chance de savoir quel sera le camp du vainqueur.
Quand les idées ne sont plus le moteur de l'action politique, la politique se réduit à la conquête du pouvoir. La déception est forcément au bout de la route et c'est la démocratie qu'on met en péril.
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