Irène Félix

La droite n'a de cesse de nous attaquer sur les agents du service public. Elle pense gagner des voix en dénonçant, avec une mauvaise foi épaisse, l'augmentation des effectifs du département. Elle se trompe.

Comme je l'ai maintes fois expliqué, il est assez extraordinaire de la part de la droite qui l'a organisé, de reprocher aux Conseils Généraux d'avoir accueilli les agents de l'Etat alors que la loi leur en transférait la responsabilité. C'est le cas de 266 agents des routes, des 200 personnels techniques des collèges, de ceux de l'environnement, des fonds sociaux, du RMI (devenu RSA), ... J'entends déjà les commentaires si les routes n'étaient plus entretenues ou les repas n'étaient plus servis à la cantine ...

Mais au-delà, nous sommes fiers d'avoir conforté et renforcé le service public départemental dont chacun prend conscience, petit à petit, qu'il est présent partout, à tous les jours de la vie. Oui, nous sommes fiers d'avoir ouvert un centre d'éducation et de planification familiale (et évité des grossesses non désirées) ; oui, nous sommes fiers d'ouvrir une maison pour les adolescents en difficulté en complément de notre centre de l'enfance (et donc, nous le souhaitons, d'éviter des prises en charge trop longues dans le temps parce que ne répondant pas suffisamment à leurs besoins) ; oui, nous sommes fiers d'avoir lancé des politiques environnementales cohérentes (et donc évité des dépenses futures de protection des eaux) ; oui, nous nous félicitons tous les jours d'avoir embauché une ingénieure thermicienne qui nous fait faire des économies substantielles sur nos factures d'énergie (et donc fait économiser de l'argent aux contribuables).

Je corrige immédiatement cette présentation : nous ne défendons pas le service public parce qu'il est rentable. Nous le défendons parce qu'il est utile et qu'il est un des facteurs de la lutte contre les inégalités. Mais nous constatons, aussi, qu'il est source d'économies de long terme et donc de richesse.

Service public départemental.pdf