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17 octobre 2010

Week end

Samedi matin, halle au blé : je distribue, avec Gérald Fragnier, ma lettre cantonale. Echanges cordiaux avec les Berruyers qui passent. Inquiétudes sur les emplois, parfois en raison des restrictions budgétaires du Conseil Général qui ne sont pas sans conséquences sur les emplois chez nos partenaires ; la vie qui passe ; l'antipathie de plus en plus forte vis-à-vis de Sarkozy (et en ricochet Lepeltier) ; les retraites ; et puis les maux du quotidien, qui ne demandent pas des actions spectaculaires, mais seulement un peu d'écoute et de considération. Pouvoir s'asseoir sur un banc au milieu du marché, par exemple, quand on est âgé. Les gens ne peuvent pas admettre que "la puissance publique" ne puisse pas trouver de solution à cela. Ils ont d'ailleurs raison.

Inauguration des puces musicales. Je ne m'attendais à rien de précis ; je découvre des collections magnifiques d'instruments mécaniques, d'accordéons, de postes de radios et autres cornemuses. Belle expo.

Manif : depuis un mois, je tiens permanence dans les manifs et je trouve que c'est une occasion formidable, en une heure de trajet ou plus, de discuter avec les uns ou les autres. Un Berruyer soucieux de partager un problème ... non résolu par la Mairie ; l'organisation de nos futures campagnes électorales ; une discussion avec tel ou telle salarié(e) du Conseil Général, qui trouve là une occasion d'échanger avec moi (samedi, j'ai trouvé les nouvelles plutôt encourageantes et démontrant la qualité de l'implication des agents départementaux) ; un souci partagé du vieillissement de nos parents, ... et de nous-mêmes, ...

Radio résonance vient d'entrer dans ses nouveaux locaux, rue Paul Verlaine. C'est là que j'ai poursuivi l'après-midi. J'ai voulu rappeler l'origine des "radios libres", le combat associatif et de la gauche, il y a 30 ans, pour avoir le droit d'émettre une autre information et une autre optinion que celles sélectionnées par la radio officielle. Cette liberté, ce sont les socialistes qui l'ont donnée, en 1981. On oublie vite. Trop vite. Mais quand on rappelle les faits, les anciens, nombreux ce samedi, s'en souviennent en fait très bien et comprennent le message.

Radio Résonance fait partie des rares radios associatives qui ont survécu au développement des radios commerciales. Elle crée du lien, valorise les initiatives locales. Elle reste très moderne.

Dîner "soupes" à l'initiative de l'association de quartier de la rue Charlet. Concert de blues berrichon, avec un beau panorama de l'histoire du blues. Les retraites, encore. Et puis la promotion du Berry auprès de nouveaux habitants du quartier !

Dimanche : foulées de Bourges. Le type de manifestation sportive, grand public, qui m'est sympathique. Des gosses dans tous les sens, des parents qui courent ou regardent, des animations qui ne se prennent pas la tête : bref, du bonheur.

Marché : on parle retraite. Dans tous les métiers, les gens commencent, avec angoisse, à prendre conscience de ce que signifierait la retraite à 65 ou 67 ans. Même dans les métiers non réputés "pénibles", et dont les titulaires savent bien qu'ils ne peuvent être classés comme tels, l'usure existe et avec elle, la peur du décrochage par rapport aux nouveaux outils. Manifestement, la droite ne prend pas conscience de cette profonde angoisse.

Je veux faire le plein : ça devient compliqué !