31 mai 2009
Futurs de l'écrit
Je rentre de Noirlac le coeur léger. Les futurs de l'écrit ont été un succès : qualité remarquable des présentations, tant des amateurs que des artistes qui les ont "fait grandir", soleil à tous les étages, public (de toutes sortes) au rendez-vous, et l'abbaye, majestueuse et sereine, s'offrant généreusement à toute cette sage agitation.
Impeccables, les collégiens de St Ex, égarés dans le dortoir des moines ; bouleversantes ces femmes de Saint-Amand mettant avec générosité la misère en scène ; séduisante et juste, cette présentation de Sound Painting dans le cloître ; poignants ou interpellants ces reportages photographiques des agents du Conseil Général sur le thème de l'engagement ; forte, cette exposition de bustes et portraits. Et tant d'autres interventions que je n'ai pas toutes eu le temps de voir. A déguster enfin, dans cette construction transparente et ouverte, les mille présentations du souk de la parole.
"Tout respirait la liberté et l'engagement, sans le dire ni le revendiquer, naturellement et au-delà des apparences" conclut un des billets du journal des futurs de l'écrit, "l'engagécrie", publié au cours du week end. Je reprends volontiers ce propos à mon compte.
Le Centre Culturel de Rencontre de Noirlac et les Futurs de l'Ecrit représentent, il faut en être conscient, un gros budget. En ces temps de rigueur budgétaire et d'interrogations sur l'avenir, ils sont parfois mis en cause. Or ils sont précisément ce qu'un projet politique de gauche doit affirmer : la rencontre de l'exigence artistique avec un public populaire. Une arme pacifiste et fragile pour lutter contre l'obscurantisme et la barbarie et pour dynamiser vraiment le département.
Merci à Paul Fournier et son équipe, à tous les partenaires et artistes, à tous les enfants, leurs parents et leurs enseignants pour cette réussite.
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